Abécédaire de FILA
A
Abrasion
Processus de détérioration et d’usure dû à l’utilisation d’agents abrasifs.
Accord de Vienne
Accord de coopération technique établi entre l’ISO et le CEN, visant à publier une norme au contenu identique et avec la même numérotation en norme sous référentiel ISO ou sous référentiel CEN.
Accréditation
Démarche consistant, après évaluation, à tester la compétence et l’impartialité des organismes ou laboratoires techniquement capables de réaliser des essais, des analyses ou des étalonnages et de procéder à des actions d’inspection ou de certification de produits, services, systèmes qualité ou de personnels, dans les secteurs donnés. En France le COFRAC remplit cette mission.
Acier
Alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone. C’est essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés de l'acier.
Acier allié
Acier avec des ajouts de composants métalliques d’amélioration (chrome, cobalt, manganèse, molybdène, nickel, titane, vanadium…)
Acier austénitique (inoxydable)
(symbole A1 à A5) Alliage fer-chrome-nickel et carbone (<0.12%) avec addition possible de molybdène pour améliorer la résistance à la corrosion. Famille d’acier inoxydable la plus répandue, avec une résistance moyenne (avec écrouis- sage), de bonne ductilité et résistance chimique élevée. Famille d’acier dont la structure est austénitique à la température ambiante. Le fer se présente sous forme cubique à faces centrées ou fer Ƴ. Les sites interstitiels de l’austénite sont plus grands que ceux de la ferrite (fer α) et le fer Ƴ peut donc stocker plus de carbone que le fer α.
Acier autotrempant
Désigne les aciers dont la trempabilité est telle qu’un refroidissement à l’air permet de conférer une structure martensitique à des pièces de dimensions même importantes.
Acier doux
Acier dont la faible teneur en carbone (inférieure à 0.05%) conduit à des caractéristiques mécaniques faibles et une forte ductilité
Acier duplex (inoxydable)
(symbole D) Alliage fer-chrome-nickel de structure mixte ferritique- austénitique. Acier de très bonne résistance mécanique, résistance à la corrosion similaire à celle des aciers austénitiques mais avec une meilleure résistance à la corrosion sous contrainte.
Acier durci par trempe
Acier ayant subi un durcissement par trempe, toujours suivi d’un revenu (dans le seul cas de trempe dite bainitique, on s’abstient de ce traitement de revenu).
Acier avec éléments d’alliage
Acier allié dont la teneur de chacun des composants améliorateurs (bore, chrome, molybdène.) est inférieure à 5%.
Acier Ferritique (inoxydable)
(symbole F1) Alliage fer-chrome et carbone (<0,12%). Acier de résistance mécanique plus faible que les aciers austénitiques et résistance chimique se situant entre celle des aciers austénitiques et celle des aciers martensitiques. Caractéristiques magnétiques.
Acier dont l’état ferritique est stable à toutes tempéra- tures.
Acier fortement allié
Acier allié dont l’un au moins des composants améliorateurs à une teneur supérieure à 5%.
Acier inoxydable
Famille d’aciers alliés auxquels sont ajoutés essentiellement du chrome (10,5% minimum) du nickel et éventuellement d’autres composants améliorateurs (molybdène, titane, vanadium...) afin d’obtenir une résistance à l’oxydation et/ou à la corrosion. Cette amélioration varie en fonction de la nuance d’acier inoxydable et du milieu.
Acier martensitique (inoxydable)
(symbole C1, C3 et C4) Alliage fer-chrome-nickel, et carbone (>0,10%) avec addition possible de molybdène pour améliorer la résistance à la corrosion. Acier de résistance mécanique élevée lorsque trempé et revenu, mais résistance chimique moins élevée que celle des aciers austénitiques ou ferritiques.
Acier trempé revenu
Acier ayant subi un durcissement par trempe, puis un revenu (dans le seul cas de trempe dite bainitique, on s’abstient de ce traitement de revenu).
Action corrective
Action entreprise pour éliminer la cause d’une non- conformité ou d’une autre situation indésirable détectée (une action corrective est destinée à empêcher la réapparition, alors qu’une action préventive est destinée à prévenir l’occurrence).
Action mécanique
Toute cause physique capable de modifier le mouve- ment d’un corps, d’interdire le mouvement d’un corps susceptible de se déplacer, ou de déformer un corps.
Action préventive
Action entreprise pour éliminer la cause d’une non- conformité potentielle ou d’une situation potentielle indésirable (une action préventive est destinée à prévenir l’occurrence, alors qu’une action corrective est des- tinée à empêcher la réapparition).
Ad ’hoc (groupe)
Instance chargée de préparer le contenu technique d’une norme, d’étudier une question ou un sujet spécifique, le plus souvent à l’initiative d’un comité (ou sous- comité) technique de normalisation ISO ou CEN.
Adhérence
Phénomène qui tend à maintenir un objet solidaire d’un autre objet (liaison entre deux surfaces en contact) – voir frottement.
Adouci
Etat métallurgique de produits ayant subi un traitement thermique dit d’adoucissement en vue d’abaisser la dureté du métal. Ce traitement permet de faciliter les opérations de mise en forme (par exemple frappe à froid) ou d’usinage.
AELE
Association Européenne de Libre-Echange.
AFFIX
Association (française) des Fabricants de FIXations mécaniques.
AFNOR®
Association Française de Normalisation - Organisme officiel national français chargé d’organiser l’élaboration des normes françaises, européennes et/ou internationales (avec les 25 bureaux de normalisation – dont l’UNM) et qui publie ces normes en langue française.
AFNOR Certification®
Société qui opère dans le domaine volontaire (par exemple marque NF) et réglementaire (par exemple marquage CE en rapport aux Directives ou Règlements Européens). Pour les fixations, elle gère les marques NF-boulonnerie de construction métallique, et est notifiée pour délivrer le marquage CE dans le cadre de la Directive Produits de Construction (boulons à haute résistance aptes à la précontrainte, boulons non pré- contraints).
Agrément Technique Européen (ATE)
Document constituant une appréciation favorable de l’aptitude à l’emploi d’un produit pour une fin déterminée, basée sur la satisfaction des exigences essentielles pour la construction, selon les caractéristiques intrinsèques de ce produit et les conditions établies de mise en œuvre et d’utilisation. L’agrément technique européen est délivré par un organisme agrée à cet effet par l’Etat membre. En France le CSTB est l’organisme d’agrément désigné et notifié par l’Etat.
Il constitue, dans le champ couvert par la Directive Produits de Construction (DPC), une étape obligatoire préalable à la mise sur le marché européen pour les produits non normalisés. Il affirme, sous la responsabilité du fabricant l’aptitude à l’usage prévu d’un produit. Il définit les dispositions du contrôle de production mis en place par le fabricant et éventuellement supervisées par un organisme notifié.
L’ATE est valable 5 ans.
Ajustement
Assemblage de deux pièces lisses, l’une extérieure contenante (alésage ou pièce femelle) et l’autre inté- rieure contenue (arbre ou pièce male) de même dimen- sion nominale mais de tolérances différentes pouvant, en fonction de ces tolérances, avoir des comportements différents (jeu positif, serrage, jeu incertain).
Ajustement avec jeu
Ajustement assurant toujours un jeu entre l’alésage et l’arbre après assemblage, la limite inférieure de l’alésage étant plus grande que la limite supérieure de l’arbre (ou dans le cas limite égale). Exemple : système de filetage vis/écrou.
Ajustement avec serrage
Ajustement assurant toujours un serrage entre l’alésage et l’arbre après assemblage, la limite supérieure de l’alésage étant plus petite que la limite inférieure de l’arbre (ou dans le cas limite égale). Exemple : système de goupillage.
Alésage
Opération d’usinage d’une surface intérieure cylindrique ou conique – par extension, forme obtenue par cette opération.
Alliage
Mélange ou fusion d’éléments métalliques entre eux ou/et avec d’autres éléments non métalliques, permet- tant d’obtenir des caractéristiques améliorées par rapport aux caractéristiques des composants de base. Les éléments ajoutés au métal sont totalement solubles dans ce dernier à l’état liquide et ils sont susceptibles d’entrer en solution solide ou de former des composés.
Allongement
Augmentation en valeur ou en pourcentage de la longueur entre repères d’une pièce lors d’une mise en traction – cette augmentation peut être temporaire (allongement élastique) ou définitive (allongement plastique).
Allongement élastique
Augmentation de longueur d’une fixation ou d’une éprouvette dans le domaine d’élasticité du matériau sous un effort de traction, la fixation ou l’éprouvette reprenant sa longueur d’origine lorsque la sollicitation disparait.
Allongement plastique
Augmentation de longueur irréversible d’une fixation ou d’une éprouvette lorsqu’elle est soumise à un effort de traction supérieure à sa limite d’élasticité, qui apparait après l’allongement élastique.
Allongement après rupture sur éprouvette
(symbole A%) Grandeur sans unité exprimée en pourcentage – déformation permanente déterminée après rupture, lors d’un essai de traction sur éprouvette pour les vis, goujons, tiges filetées trempées et revenues (classe de qualité 8.8 et supérieures) conformément à l’ISO 898-1.
Allongement après rupture sur fixation entière
(symbole Af) Grandeur sans unité exprimée en pourcentage – déformation permanente déterminée après rupture, lors d’un essai de traction sur fixation entière (vis, goujons, tiges filetées) pour toutes les classes de qualité, conformé- ment à l’ISO 898-1 ou l’ISO 3506-1.
Aluminium
(symbole chimique Al) Métal blanc, brillant, fortement ductile, léger, s’auto- protégeant contre l’oxydation par production d’une couche d’alumine (résistance à la corrosion atmosphérique) – utilisation en rivetage, dans l’industrie aéronautique, etc.
AMDEC
Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de la Criticité - A pour but d'étudier et de maitriser les risques de défaillance d'un produit, processus ou service.
Amélioration continue
Processus ordonné visant à réduire l’irrégularité des produits, les rejets et les fréquences d’essai tout en améliorant la productivité, la qualité et la satisfaction du client.
Amorphe
Qualifie une matière dont les atomes ne sont pas ordon- nés selon une structure cristallographique quelconque.
Analyse chimique
Détermination en laboratoire de la composition chimique d’un produit en pourcentages d’éléments. Techniques utilisées : spectrométries d’émission optique ou voie humide (plasma,…), microanalyses X quantitatives,…
Anneau d’arrêt
Voir Circlip.
Anode
Electrode sur laquelle se produit l’oxydation ou la corrosion (opposée à la cathode) - Pôle électrique de signe positif.
Anodisation
Procédé d’oxydation anodique électrolytique permettant la transformation d’une couche superficielle du métal en couche de protection conte l’usure et/ou dans un but esthétique – procédé particulièrement utilisé sur les pièces à base d’aluminium.
Anomalie
Déviation par rapport à ce qui est attendu (peut être la cause de non-conformité ou défaut).
Applicateur
Organisation qui met en œuvre les revêtements sur les fixations. Il peut s’agir d’un applicateur sous-traitant du fabricant ou distributeur, ou d’une application intégrée.
AQL Acceptance
Quality Level : voir Niveau de qualité accep- table.
Arbre
Axe destiné à transmette un mouvement de rotation. Pièce essentiellement destinée à s’insérer dans un alésage.
Arbre (système de tolérances)
Forme géométrique définie par une dimension linéaire extérieure d’une pièce, généralement cylindrique.
Arc-boutement
Phénomène d’adhérence entre deux solides qui s’op- pose à tout mouvement.
Argent
(symbole chimique Ag) Métal blanc et brillant, inoxydable par l’oxygène, disso- luble dans l’acide nitrique – utilisation en revêtement (argenture).
Argenture
Revêtement métallique d’argent sur une pièce permet- tant d’améliorer sa résistance à la corrosion et/ou sa capacité de conductivité électrique ou thermique.
Arrachement
Mode de ruine d’un assemblage où la fixation s’extrait de son support sous sollicitations (ruine du support ou ruine d’une partie de la fixation, mais pas de rupture de la fixation elle-même). Mode rencontré pour la ruine d’assemblage avec vis à bois ou cheville par exemple.
Arrondi sous tête
Surface de raccordement entre la tête et le corps d’une vis, dont la section se rapproche d’un quart de cercle – mesure par le rayon de ce cercle. Voir Rayon sous tête et Zone de raccordement tête-tige.
ASME
American Society for Mechanical Engineers - organisation internationale qui regroupe plus de cent vingt-cinq mille ingénieurs, résidant principalement aux Etats Unis, dont l'activité couvre le vaste domaine des sciences mécaniques. Elle est structurée en Sections géographiques, douze pour les Etats Unis et une pour l'étranger ; cette dernière divisée à son tour en quatre sous-sections, dont une pour l'Europe. Du point de vue technique les activités se structurent autour de trente- huit divisions chargées de l'organisation de congrès, symposiums et forums spécialisés et de disséminer les informations pertinentes auprès des membres ayant exprimé leur intérêt. L'ASME publie de très nombreuses revues d'un très haut niveau scientifique et technique grâce à une politique stricte de sélection des contributions.
Aspect
Propriété liée à la surface d’une fixation, telle que la couleur, la brillance, l’absence de défaut, etc.
Assemblage
Action d’assembler des éléments formant un tout, montage, ensemble qui en résulte – réunion d’éléments divers ou hétéroclites
Assemblage démontable
Assemblage qui, effectué au moyen de fixation(s), permet le démontage de la liaison sans dommage pour les pièces assemblées, la fixation pouvant ou non être réutilisée (par exemple système vis-écrou).
Assemblage non démontable
Assemblage qui, effectué au moyen de fixation(s), permet le démontage de la liaison en détruisant les pièces assemblées et/ou la fixation (par exemple écrous sertis ou rivets).
Assemblage mécanique
Liaison de différentes pièces d’un ensemble mécanique.
Assurance qualité
Politique d’entreprise visant à avoir et donner confiance dans sa capacité à satisfaire les besoins de ses clients.
ASTM
American Society for Testing and Materials - Un des organismes nationaux des USA pour la normalisation des matériaux – sigle identifiant les normes publiées par cet organisme - par extension, produit réalisé avec des matériaux correspondants à certaines caractéristiques normalisées par cet organisme (référence courante dans certains marchés, notamment en industrie pétrolière).
Austénite
Constituant micrographique des aciers et fontes, cristallisant en réseau cubique à faces centrées (CFC) : solution solide d’un ou plusieurs éléments dans le fer gamma – voir Acier austénitique.
Austénite résiduelle
Austénite non transformée subsistant à température ambiante après un traitement de durcissement par trempe.
Austénitique
(Symbole A) Nuances d’acier inoxydable. La désignation est complétée par un chiffre indiquant la composition (2= alliage à base de chrome et nickel, 4= alliage à base de chrome, nickel et molybdène) – elle peut être complétée après un tiret par des chiffres correspondant à 1/10 de la résistance minimale à la traction de la vis, exprimée en N/mm2, donnant ainsi une classe de qualité pour les fixations en acier inoxydable.
Austénitisation
Opération au cours de laquelle l’acier est porté à une température supérieure à la limite de stabilité de la ferrite, de telle sorte que celle-ci se transforme en austénite.
Austéno-ferritique
Nuances d’acier inoxydable « Duplex », à forte teneur en chrome et molybdène, adaptées à des conditions de service dans certains environnements très agressifs.
Autofreinage
Dispositif incorporé à une fixation, destiné à limiter les possibilités de dévissage d’un assemblage – voir Freinage.
Autopassivation
Couche de conversion naturelle réduisant la vitesse de corrosion du substrat, par exemple pour l’acier inoxydable, l’aluminium, le titane.
Avis Technique (AT)
Document demandé par une entreprise et validé par une commission constituée auprès du Ministère chargé de l’Equipement, qui couvre l’aptitude à l’emploi des pro- cédés, matériaux, « éléments ou équipements utilisés dans la construction, lorsque leur nouveauté n’en permet pas la normalisation.
Axe
En physique, droite orientée avec origine et unité. En mécanique, désigne un arbre tournant.
En langage GPS, éléments tolérancés ou de référence réelle construits.
Ligne rectiligne fictive d’une surface ou d’un volume de révolution représentée en trait fin mixte (exemple : axe d’une vis).
Axial
Longitudinal ou parallèle à l’axe de la pièce, habituelle- ment en référence aux contraintes axiales de traction et de compression.
A2 et A2-70
Nuances d’acier inoxydable – le « A » indique un acier austénitique, le « 2 » un alliage à base de chrome et nickel, le deuxième groupe de la désignation indique (si présent) le 1/10° de la résistance minimale à la traction de l’élément de fixation exprimée en N/mm2.
A4, A4-70 et A4-80
Nuances d’acier inoxydable – le « A » indique un acier austénitique, le 4 un alliage à base de chrome, nickel et molybdène, et le deuxième groupe de la désignation indique (si présent) le 1/10° de la résistance minimale à la traction de l’élément de fixation exprimée en N/mm²
B
Bainite
Constituant formé par décomposition de l’austénite dans un intervalle de température compris entre les températures où se forme la perlite et celles auxquelles apparaît la martensite. Elle est formée de grains de ferrite dans lesquels le carbone a finement précipité sous forme de carbures
Bardage
Paroi de façade constituée d’éléments rapportés sur une structure, le plus généralement pour des bâtiments industriels (bacs-acier ou panneaux-sandwiches posés avec des fixations de second-œuvre).
Besoin
Ce qui parait nécessaire ou indispensable à quelqu’un. Sur le plan économique, raison pour laquelle le client est prêt à débourser une somme. Peut-être un produit ou un service. Un CBB (calcul de besoin brut) exprime un prévisionnel de consommation destiné à permettre l’anticipation des approvisionnements afin d’éviter tout manquant.
Bien
Objet matériel fabriqué et commercialisé. Son achat satisfait le besoin de celui qui l’acquiert.
Bore (symbole chimique B)
Composant non métallique noir améliorant la trempabilité des aciers à taux de carbone inférieur à 0,8%, tout en permettant l’économie d’autres éléments beaucoup plus coûteux (nickel, chrome, etc.).
Boruration
Traitement thermochimique auquel est soumis un alliage ferreux, le maintien à température étant réalisé dans un milieu convenable pour obtenir un enrichissement superficiel en bore. Réalisé à haute température, ce traitement donne naissance à une couche de dureté élevée.
Boulon
Ensemble composé d’une vis et d’un écrou, parfois accompagné d’une ou deux rondelles (cas des boulons précontraints pour construction métallique).
Boulon HR
Boulon de construction métallique à Haute Résistance composé de vis, écrou et rondelles, apte à la précontrainte (minimum 0,7 fub As) : en cas de surserrage, la marge de sécurité est obtenue principalement par l’allongement plastique de la vis avant rupture. La hauteur d’écrou est d’environ 0,9 D et la longueur filetée normale. Ces boulons sont sous marquage CE dans le cadre de la DPC (Directive Produits de Construction). En complément, ils peuvent être aussi sous marque NF.
Boulon HRC
Boulon de construction métallique à Haute Résistance avec précontrainte Calibrée composé de vis, écrou et rondelles.
Boulon HV
Boulon de construction métallique à Haute Résistance composé de vis, écrou et rondelles, apte à la précontrainte (minimum 0,63 fub As) : en cas de surserrage, le mode de ruine est généralement par déformation puis arrachement du filetage en prise. La hauteur d’écrou est d’environ 0,8 D et la longueur filetée écourtée. Ces boulons sont sous marquage CE dans le cadre de la DPC (Directive Produits de Construction). Les éléments formant le boulon peuvent être fournis dans une même boite ou en boitage séparé. Dans ce cas, le lot d’en- semble doit être respecté afin de garantir l’aptitude à l’emploi de l’ensemble.
Boulon SB
Boulon de construction métallique principalement utilisé pour des sollicitations en cisaillement ou faibles sollicitations en traction. Aucune précontrainte n’est exigée. Ces boulons sont sous marquage CE dans le cadre de la DPC (Directive Produits de Construction). En complément, ils peuvent être aussi sous marque NF (SB = Structural Bolt).
Procédé permettant l’assemblage permanent par brasure de deux pièces métalliques de nature identique ou différente. Consiste à combler un joint par capillarité ou infiltration d’un métal d’apport dont la température de fusion est inférieure à celle des pièces assemblées.
Brinell (essai Brinell)
Test de dureté de surface par mesure du diamètre de l’empreinte résultant d’une pénétration sans à-coup et progressive sous une charge définie d’une bille de dia- mètre normalisée – mesure HB – Ce test est notamment utilisé pour les aciers écrouis ou recuits.
Brochage
Procédé permettant d’usiner des surfaces (souvent intérieures) par repoussage à l’aide d’un outil à tranchants multiples appelé broche. Exemple : réalisation de cannelures ou d’empreinte six pans creux.
Bronze
Alliage de cuivre (symbole chimique Cu) et étain (symbole chimique Sn), pouvant être complété par du nickel, de l’aluminium ou du silicium – bonne résistance à la corrosion.
Brouillard salin neutre (essai) ou BS
Essai destructif de corrosion accéléré de résistance à l’oxydation de fixations revêtues, dans une enceinte climatique à ambiance tempérée, humide et salée – La résistance à la corrosion au brouillard salin est généralement spécifiée en heures (mesure en heures d’apparition des phénomènes d’oxydation blanche et/ou de rouille rouge).
Brunissage
Opération de finition par immersion dans un bain alcalin chaud ou résultant d’une opération de trempe thermique à l’huile, colorant les pièces traitées en noir ou brun foncé.
BS – BS EN – BS EN ISO – BS ISO
Sigles identifiant les normes du Royaume-Uni publiées par le BSI et précédant le numéro de la norme.
BSI
British Standard Institute : organisme officiel national de normalisation du Royaume-Uni.
C
Cahier des charges fonctionnel (CdCF)
Document par lequel le demandeur exprime son besoin ou celui qu’il est chargé de traduire, en termes de fonc- tions de service et de contraintes. Pour chacune d’elles sont définis des critères d’appréciation et leurs niveaux. Chacun de ces niveaux doit être assorti d’une tolérance ou flexibilité.
Calibre
Bague ou tampon, lisse ou fileté, utilisé pour des contrôles par comparaison sur arbre et alésage lisse ou fileté.
Calmage
Addition au moment de la coulée de l’acier, d’éléments avides d’oxygène (silicium, aluminium,…) susceptibles de former avec lui des composés stables pour réduire ou supprimer l’effervescence de cet acier.
Calorisation
Procédé thermochimique de diffusion superficielle d'aluminium (cémentation par l'aluminium).
Caoutchouc
Voir Elastomère.
Capabilité (d’un processus de production)
Capacité d’un système à remplir de façon pérenne la fonction demandée – notion utilisée pour la maitrise statistique des procédés (SPC) permettant de mesurer la capacité d’un équipement ou d’un procédé à réaliser des pièces dans un intervalle de tolérance défini – voir la norme ISO 16426.
Capacité de charge intégrale
Caractéristique d’une fixation finie (vis, goujon, tige filetée, écrou - normalisée ou non) dont la charge de rupture minimale Fm est conforme lorsqu’elle est soumise à un essai de traction sur produit entier, et dont la rupture se produit dans la partie filetée pour les vis à métaux.
Capacité de charge réduite
Caractéristique d’une fixation finie (vis, goujon, tige filetée, écrou - normalisée ou non) dont les propriétés du matériau sont conformes aux exigences prévues par sa classe de qualité mais dont la rupture se produit, soit pour une charge inférieure à celle des écrous normaux (par exemple écrou bas) et de ce fait la classe de qualité doit être précédée d’un zéro (voir ISO 898-2), soit dans une partie autre que le filetage pour les vis à métaux du fait de leur géométrie.
Caractéristique d’une fixation
Propriété dimensionnelle, chimique, physique, méca- nique ou fonctionnelle ou autre propriété identifiable d’une fixation, qui peut faire l’objet d’une spécification (par exemple : hauteur de tête, teneur en carbone, résistance à la traction, relation couple/tension…).
Caractéristique mécanique
Propriété mécanique spécifiée d’une fixation, générale- ment déterminée au moyen de machine d’essai (traction, allongement, dureté…).
Caractéristique sélectionnée
Caractéristique d’une fixation considérée comme cri- tique pour son assemblage et/ou sa fonction et qui est désignée par le client.
Carbone (symbole chimique C)
Composant non métallique simple, utilisé dans la com- position des aciers sous forme de coke dans les haut- fourneaux.
Carbonitruration
Traitement thermochimique afin d’obtenir une diffusion de carbone et azote dans la surface métallique, provoquant une augmentation de la dureté de la surface du métal, particulièrement utilisé pour les fixations en acier bas-carbone ou faiblement alliés pour améliorer leurs caractéristiques fonctionnelles (vis autoperceuses, vis de pression ou réglage…). Généralement cette opération est suivie d’un durcissement par trempe + revenu.
Carburation
Résultat de l’augmentation de la teneur en carbone en surface par rapport à celle du métal de base, généralement non souhaité.
Cardan
Type d’accouplement permettant la transmission de puissance entre deux arbres avec désalignement angulaire.
Carte de contrôle
Outil utilisé en contrôle qualité afin de maitriser les pro- cédés de fabrication – Permet de détecter le moment ou apparait une défaillance entrainant une dérive.
Cathode
Electrode sur laquelle se produit la réduction (opposée à l’anode) - Pôle électrique de signe négatif.
Cavitation
Erosion à la surface d’un solide par formation et évolution de cavités, au contact d’un liquide.
CCPU
Certificat de Contrôle Produit par l’Usine, certificat de conformité en usine, garantissant la conformité de la matière première à une norme matière et /ou à un cahier des charges, et résultant de son analyse chimique et d’essais mécaniques. A été remplacé par les « Certificats matière » ou « Documents de Contrôle » pour les fixations.
Cémentation
Traitement thermochimique de diffusion afin d’obtenir un enrichissement de la surface métallique en carbone, provoquant une augmentation de la dureté de la surface du métal trempé. Utilisé par exemple pour les vis auto- formeuses et les vis autotaraudeuses. Cette opération est toujours suivie d’un traitement thermique de trempe + revenu, afin d’obtenir le durcissement de la couche enrichie par formation de martensite.
CEN
Comité Européen de Normalisation. La publication des normes européennes est assurée par les organismes nationaux des différents pays.
Céramique
Matériau à base d’oxydes de carbures, nitrures…Obtenu par solidification à haute température ou frittage.
Certificat 2.1
Document établi selon les spécifications de la norme EN 10204 ou ISO 10474 dans lequel le producteur de matériaux déclare que les produits livrés sont conformes à la commande, sans résultat d’essai.
Certificat 2.2
Document selon spécifications de la norme EN 10204 ou ISO 10474, dans lequel le producteur de matériaux déclare que les produits livrés sont conformes à la com- mande, avec mention de résultats sur la base de contrôles non spécifiques.
Certificat de contrôle 3.1
Document selon spécifications de la norme EN 10204 ou ISO 10474, dans lequel le producteur de matériaux déclare que les produits livrés sont conformes à la com- mande, avec des résultats issus de contrôles spécifiques. Ce document est validé par le représentant autorisé du producteur.
Certificat de contrôle 3.2
Document selon spécifications de la norme EN 10204 ou ISO 10474, dans lequel le producteur de matériaux déclare que les produits livrés sont conformes à la com- mande, avec des résultats issus de contrôles spécifiques. Ce document est validé par le représentant autorisé du producteur et par le représentant autorisé du client ou par un inspecteur désigné par une tierce partie.
Certificat matière
Document de contrôle pour les matériaux (voir Attestation de conformité à la commande 2.1, Relevé de contrôle 2.2, ou Certificat de contrôle 3.1 ou 3.2). Ne pas confondre avec les Documents de contrôle pour les fixations.
Certification
Activité par laquelle un organisme reconnu, indépendant des parties en cause, donne l’assurance qu’une organisation, un service, un processus, un produit ou des compétences professionnelles sont conformes à des exigences spécifiées dans un référentiel. La certification est une démarche volontaire.
CETIM®
Centre Technique des Industries Mécaniques Organisme d’études, de recherche, d’essais et contrôles, de formation et d’information technique pour les métiers de la mécanique.
Chambrage
Logement cylindrique obtenu par fraisage, permettant à la tête d’une vis d’être noyée dans la pièce assemblée.
Chanfrein
Angle rabattu ou usiné d’une pièce, supprimant une arête vive et améliorant la résistance.
Charge (chimie)
Matière solide ajoutée à un polymère pour améliorer ses propriétés.
Charge (mécanique)
Effort supporté par une ou plusieurs pièces ou valeur numérique d’une sollicitation, exprimé en newtons (N) ou décanewtons (daN). Aussi appelée Effort ou Force.
Charge (sous-lot)
Quantité de fixations identiques issues du même lot de fabrication et traitées ensemble en une seule fois avec le même procédé. Le même procédé signifie : pour un procédé continu, le même cycle de traitement sans aucune modification de réglage ; pour un procédé dis- continu, le même cycle de traitement pour des charges identiques et consécutives. Le lot de fabrication peut être divisé en plusieurs charges pour les besoins de la fabrication, ces charges étant ensuite réassemblées dans le même lot de fabrication. Voir Lot homogène de fabrication.
Charge de galvanisation
Quantité de fixations identiques, nettoyées, décapées à l’acide, fluxées et galvanisées en même temps dans un même panier de galvanisation.
Charge d’épreuve
Charge spécifiée pour caractériser la résistance à la charge d’épreuve d’une vis à métaux ou d’un écrou, exprimé en newton (N). Voir Essai de charge d’épreuve.
Charge maximale (symbole Fm)
Lors d’un essai (traction, cisaillement…) d’une fixation, effort maximum supporté par la pièce testée après dépassement de la limite d’élasticité et avant rupture, exprimé en newton (N).
CHC
Vis à tête Cylindrique à six pans creux (HC = Hexagonale Creuse).
Cheville
Fixation permettant de réaliser un ancrage dans un matériau support (plâtre, béton..) par frottement, par verrouillage de forme ou par collage.
Choc
Défaut de surface caractérisé par un creux (ou bosse- lure) sur une surface externe quelconque d’une fixation, provoqué par une action extérieure lors de la manuten- tion (transfert lors du process de fabrication, lors du conditionnement…).
Choc sur filet
Bosselure, éraflure, encoche sur le filetage provoquée par une action extérieure en cours de fabrication ou de manipulation de la pièce (en particulier sur les filetages extérieurs).
Choc thermique
Brusque variation de la température interne d’une pièce, entraînant la modification de ses propriétés et pouvant engendrer une rupture.
Chromage
Revêtement métallique de Chrome.
Chromatation
Opération visant à apporter des chromates dans la masse ou en surface de pièces obtenue par la réaction d’une solution contenant des composés de chrome hexa- valent, afin d’en renforcer la résistance à la corrosion. Couche de conversion résultant de cette opération.
Chrome (symbole chimique Cr)
Métal blanc, dur et inoxydable utilisé en alliage pour améliorer les qualités de résistance à l’oxydation à la traction ou à l’usure et en composant de revêtement de surface associé au zinc– Il est surtout présent à l’état trivalent (Cr3) ou hexavalent (Cr6).
Chrome hexavalent (symbole Cr6)
Chrome à l’état d’oxydation +6 agissant comme inhibiteur de corrosion et utilisé pour former une couche de conversion au chromate. Le chrome hexavalent est considéré comme substance toxique par son aspect cancérigène et allergène et soumis à réglementation.
Chrome trivalent (symbole Cr3)
Chrome à l’état d’oxydation +3 utilisé pour former une couche de conversion de passivation, qui peut remplacer une couche de conversion au chromate.
Chromisation
Traitement thermochimique auquel est soumis un alliage ferreux, le maintien à température étant réalisé dans un milieu convenable pour obtenir un enrichisse- ment superficiel en chrome qui diffuse vers l’intérieur de la pièce. La couche superficielle peut être formée de chrome quasiment pur.
Cinématique
Etude du mouvement des corps sans prise en compte des forces qui le provoque – Par extension, permet de connaitre la volumétrie potentielle d’un système méca- nique en mouvement.
Circlips®
Anneaux d’arrêt pour arbre (circlips extérieurs) ou alésage (circlips intérieurs).
Circularité
Spécification géométrique tolérancée relative au profil de chaque section droite d’un cylindre extérieur dont la forme est comparée à un cercle parfait.
Cisaillement
Sollicitation mécanique revenant à sectionner par une force perpendiculaire à l’axe de la pièce une section droite en deux sections opposées.
Classe de flexibilité
Indication littérale placée au niveau d’un critère d’appréciation et permettant de préciser son degré de négociabilité ou d’impérativité.
Classe de qualité
La classe de qualité représente l’ensemble des caractéristiques mécaniques et physiques minimales et/ou maximales que doivent satisfaire les vis, goujons, tiges filetées et écrous à filetage métrique ISO (par exemple : matériau et traitement thermique, résistance à la traction pour les vis, charge d’épreuve pour les écrous), avec les méthodes et programmes d’essais correspondant. La classe de qualité est représentée par un symbole (exemple : vis 8.8, écrou de classe 8…). La classe de qualité est reprise par le Marquage (voir ce terme) et l’étiquetage.
Classe de tolérance (arbre/alésage)
Désignée par une ou plusieurs lettres majuscules (pour les alésages) ou minuscules (pour les arbres) identifiant l’écart fondamental, suivies du nombre représentant le degré de tolérance normalisé. Par exemple H7 (alésage) ou h7 (arbre).
Classe de tolérance de filetage
Désignation alphanumérique indiquant la tolérance et le jeu normalisés d’assemblage pour un filetage. Par exemple 6g pour une vis, 6H pour un écrou.
Clavetage
Technique d’assemblage par Clavette.
Clavette
Pièce assurant la liaison démontable entre plusieurs pièces en rotation et/ou translation (par exemple entre un moyeu ou une poulie et un arbre).
Clef à chocs
Outil de serrage ou desserrage puissant mais imprécis, à réserver aux blocages.
Clef dynamométrique
Outil de serrage indiquant ou limitant le couple de serrage, utilisé notamment en montage de charpente métallique.
Client
Organisme qui achète des produits de fixation, mais qui n’est pas obligatoirement l’utilisateur.
Clinchage
Technique d’assemblage par déformation mécanique locale et à froid par point de tôles l’une dans l’autre (point de clinchage rond, rectangulaire…).
Clip
Fixation réalisée à partir de métal en feuille, de plastique ou fixation métalloplastique destinée à être assemblée par pression – aussi appelé Agrafe lors- qu’elle est métallique.
Coaxialité
Spécification géométrique tolérancée relative à deux cylindres d’axe théoriquement parfait et commun.
Coefficient de frottement (symbole µ)
Grandeur sans unité déterminée au moyen d’un banc de serrage, calculée à partir de grandeurs physiques mesurées et des caractéristiques de la fixation filetée. Elle permet de résumer la relation couple / tension de la fixation entrainée en rotation de façon simple, indépendamment de la géométrie de l’assemblage.
Coefficient de rendement du couple
(symbole K) Grandeur sans unité déterminée au moyen d’un banc de serrage, calculée à partir du couple et de la tension mesurés et du diamètre de la fixation. Le coefficient K est utilisé pour les boulons de construction métallique aptes à la précontrainte (boulons HR, HRC, HV).
COFRAC
Comité Français d’Accréditation, association française ayant pour but d’accréditer en France des organismes privés ou des laboratoires dépendant de la puissance publique (métrologie légale, comparaisons inter laboratoires et matériaux de référence…).
Cohésion du revêtement
Aptitude d’une couche de revêtement à rester intrinsèquement liée.
Collage
Procédé d’assemblage de plusieurs pièces par liaison chimique, au moyen de produit d’apport possédant des propriétés adhésives, non démontable (destruction à l’interface collé ou dans le matériau lui-même pour les collages structuraux).
Compétitivité
Capacité à affronter dans de bonnes conditions les entreprises concurrentes et les exigences des clients. Par extension, capacité à obtenir des conditions économiques satisfaisantes.
Composite
Matériau constitué de matières de nature différente, par exemple composé d’une charge (fibres de verre, fibres de carbone) et d’un liant permettant une solidification par réaction chimique.
Compression
Contrainte mécanique équivalente à l’action d’une force qui exerce une pression à chaque extrémité d’un élément rectiligne, causant une déformation élastique ou plastique de la pièce : raccourcissement dans la direction de l’effort appliqué (contraire de la traction).
Condition fonctionnelle
Dimension permettant d’assurer les conditions nor- males de fonctionnement d’un produit. Elle peut être unilimite ou bilimite.
Conductibilité
Propriété d’un matériau à propager un flux thermique ou électrique, caractérisé par sa conductivité (thermique ou électrique).
Conductivité thermique
(symbole k) Capacité d’un matériau à conduire la chaleur d’un flux thermique stabilisé.
Conformité
Satisfaction d’une exigence.
Consensus
Accord général concerté entre les parties, caractérisé par l’absence d’opposition ferme à l’encontre de l’essentiel du sujet, un processus de rapprochement des positions divergentes et un processus de prise en considération de toutes les vues exprimées. Le consensus n’implique pas nécessairement l’unanimité.
Contamination d’un lot
Inclusion de fixation(s) différente(s), de substance(s) ou produit(s) étranger(s) dans un lot de fabrication de fixations.
Contrainte (fixation) (symbole σ)
Ratio de la force appliquée dans une fixation et sa section résistante, exprimé en mégapascal.
Contrainte (mécanique)
Effort par unité de surface, exprimé en mégapascal (1 MPa = c Newton par mm2).
Contrainte admissible (symbole σc)
Produit de la contrainte calculée d’après la charge maxi- male estimée et d’un coefficient de sécurité (supérieur à 1) utilisé pour intégrer les inconnues et les besoins de sécurité.
Contre-tête
Partie déformée du corps d’un rivet aveugle, opposée à sa tête, formée par la tige au cours de la pose.
Contrôle
Action de mesurer, essayer, examiner, passer au calibre les caractéristiques d’un produit.
Contrôle (fixation)
Examen, mesurage, essai et/ou contrôle par calibre d’une ou plusieurs caractéristiques d’une fixation, et comparaison des résultats avec les exigences spécifiées afin de déterminer la conformité. Par exemple contrôle dimensionnel par pied à coulisse, présence d’une patte de clip, défaut de surface visuel.
Contrôle (selon ISO 9001)
Vérification d’une ou plusieurs caractéristiques conformément à un protocole établi (norme, spécification technique, règle interne...). Un contrôle est non destructif sauf spécification contraire – par exemple contrôle dimensionnel par pied à coulisse, contrôle par calibre d’un filetage, présence d’une patte de clip, défaut de surface visuel…
Contrôle de réception
Ensemble de procédures effectuées par le client ou son représentant sur les fixations livrées, afin de décider de l’acceptation ou du rejet du lot de fixations.
Contrôle destructif
Type de contrôle altérant les pièces concernées et empêchant leur mise en utilisation ultérieure (exemple : test brouillard salin, essai de rabattement de tête…).
Contrôle dimensionnel
Vérification des dimensions caractéristiques normatives ou spécifiques d’un échantillonnage de pièces d’un lot, effectué avant livraison et pouvant donner lieu à un certificat de contrôle.
Contrôle en cours de fabrication
Ensemble de procédures systématiques ou périodiques de mesurage ou de vérification des paramètres d’un procédé et/ou des caractéristiques des fixations, et ajustement approprié du procédé de fabrication afin d’assurer la production de fixations conformes.
Contrôle final
Ensemble de procédures de contrôle effectuées par le fabricant ou le distributeur sur les fixations finies, afin de décider si un lot peut être livré au client.
Contrôle non destructif
Type de contrôle effectué sans altération des pièces concernées et permettant leur mise en utilisation ultérieure (exemple : contrôle dimensionnel, radiographie, contrôle de profil…).
Coplanaire
Adjectif définissant une caractéristique contenue dans un même plan.
Corps de boulon
TERME A NE PAS UTILISER : Vis avec partie lisse sous tête et partiellement filetée.
Corrosion
Destruction progressive d’une pièce par effet chimique ou électrochimique (environnement) conduisant à une altération de surface et une dégradation des caractéristiques mécaniques.
Corrosion caverneuse
Corrosion par diminution de la concentration en oxygène dans des zones particulières, due à des criques, interstices, impuretés, imperfections de la couche de protection…
Corrosion cyclique (essai)
Essai de corrosion au cours duquel les fixations sont généralement exposées à une combinaison de différents environnements, en continu ou par intermittence (brouillard salin, humidité, température élevée ou basse, etc.) voir Brouillard salin neutre.
Corrosion du métal de base
Corrosion du matériau à partir duquel la fixation a été fabriquée, appelée rouille rouge lorsque le métal de base est de l’acier ou un alliage de fer.
Corrosion du revêtement
Corrosion de la (des) couche(s) métallique(s) protégeant la fixation, ou des particules métalliques pour les revêtements de zinc lamellaire.
Corrosion – érosion
Action conjointe de la corrosion et de l’érosion due à l’écoulement d’un fluide corrosif, qui accélère l’enlève- ment de matière.
Corrosion galvanique
Corrosion électrochimique accélérée entre deux matériaux de potentiel électrolytique différent, résultant de la production d’un courant électrique entre eux par échange d’électrons en présence d’un électrolyte (humidité, eau...) – « effet de pile » (contact métal/métal plus noble ou avec un conducteur non métallique dans un électrolyte corrosif).
Corrosion généralisée
Type de corrosion qui attaque et détériore la surface d’un métal de manière uniforme.
Corrosion par piqûres
Corrosion locale se manifestant par une attaque superficielle produisant des points jusqu’à formation de cavités perpendiculaires à la surface de la pièce.
Corrosion sous contrainte
Processus de fissuration qui requiert l’action simultanée d’une contrainte (appliquée en service ou résiduelle de fabrication) et d’un agent corrosif.
Corroyé
Se dit d’un matériau métallique qui a été déformé par allongement.
Cotation fonctionnelle
Cotation permettant à partir de conditions fonctionnelles exprimées sur le dessin d’ensemble de déterminer les cotes fonctionnelles tolérancées.
Couche de conversion
Couche superficielle obtenue par traitement chimique ou électrochimique, constituée d’un composé du métal du substrat et d’éléments de la solution de traitement (par exemple couche de conversion au chromate, passivation, phosphatation…).
Coulée
Lot de produits issu d’une fabrication homogène d’acier ou d’alliage dans l’industrie sidérurgique.
Couple
Système de deux forces égales, parallèles et de sens contraire, appliquées à un corps et qui tendent à le faire tourner. Il génère ou interdit un mouvement autour d’un axe, et s’exprime en Newton-mètre (N.m).
Couple de frottement dans les filets
Couple agissant sur le corps de la vis par l’intermédiaire des filets en contact pendant le serrage.
Couple de frottement de la face d’appui
Couple agissant par l’intermédiaire de la surface en appui contre les pièces serrées, pour la fixation entrai- née en rotation pendant le serrage.
Couple de rupture
Couple maximal mesuré lors d’un essai de torsion d’une vis jusqu’à sa rupture, exprimé en Newton-mètre (N.m).
Couple de serrage
Valeur du couple à appliquer à la fixation filetée à l’aide d’un outillage, pour générer une tension dans la vis (ou goujon ou tige filetée) afin d’obtenir et maintenir une compression des pièces serrées dans l’assemblage. Couple global appliqué sur l’écrou ou la tête de la vis pendant le serrage.
Couple de serrage à la limite d’élasticité
Couple de serrage générant la force de serrage à la limite d’élasticité.
Coût complet
Ensemble des dépenses engagées pour définir, développer, fabriquer, acheter, approvisionner, stocker, mettre en œuvre et gérer un produit. Plus le prix d’un produit est faible, plus l’écart entre prix et coût complet est grand : par conséquent, notion particulièrement importante pour les produits de fixation.
Cp
Un des moyens d’expression de la capacité d’un processus à produire de manière précise et répétable dans le cas d’une loi normale – un Cp faible représente une production dispersée, un Cp élevé indique que toutes les pièces produites vont se ressembler mais peut correspondre à des produits décentrés par rapport aux limites de tolérance.
Cpk
Un des moyens d’expression de la capacité d’un processus par rapport à sa moyenne – cette mesure est basée sur l’écart entre la moyenne du processus et la limite de spécification la plus rapprochée, dans le cas des caractéristiques qui ont une distribution normale.
Cr(III) ou Cr(3)
Chrome trivalent.
Cr(VI) ou Cr(6)
Chrome hexavalent.
Crique
Défaut de surface en forme de cassure nette à facettes de la structure cristalline passant à travers les joints de grains, pouvant éventuellement suivre les inclusions, généralement provoquée par une sollicitation excessive du métal pendant les opérations de forgeage, de formage, ou autre déformation de matière, ou pendant la trempe.
Crique d’inclusion
Défaut de surface apparaissant lors du cisaillage ou du forgeage, qui suit les inclusions de matière.
Crique de forgeage
Défaut de surface correspondant à un éclatement à la surface du métal suite aux contraintes de compression pendant le forgeage, apparaissant sur la tête de vis, la surface extérieure de l’écrou, le pourtour d’embase, le plat ou l’angle d’un hexagone, à l’intérieur ou à l’extérieur d’une empreinte…
Critère d’acceptation (symbole Ac)
Nombre maximal de non-conformités pour la même caractéristique dans un échantillon donné, au-delà duquel le lot est rejeté.
Cruciforme
Se dit d’une empreinte (entraînement en creux dans une tête de vis) ou d’un outil de manœuvre (tournevis, embout de serrage) conique et de section en forme de croix : pour les fixations l’empreinte cruciforme Pozidrive® ou l’empreinte Phillips® sont généralement utilisées.
Cuisson Procédé de chauffage du revêtement afin d’obtenir une couche réticulée solide et adhérente, par exemple pour les revêtements de zinc lamellaire, les finitions Sealer ou top-coat. L’opération de séchage peut s’effectuer lors du procédé de cuisson.
Cuisson (Durée de)
Période de temps pendant laquelle les fixations revêtues sont maintenues à la température de cuisson spécifiée (par exemple pour un revêtement de zinc lamellaire).
Cuivrage
Revêtement de cuivre déposé sur une surface.
Cuivre (symbole chimique Cu)
Métal rouge, malléable, composant de base des bronzes et laitons, et utilisé en revêtement pour ses propriétés de conductivité électrique.
Cupro-aluminium
Alliage de cuivre (Cu) et d’aluminium (Al) présentant une bonne résistance à la corrosion marine.
Cupro-nickel
Alliage de cuivre (Cu) et de nickel (Ni) présentant une bonne résistance à la corrosion marine.
Cylindre primitif
Pour un filetage, cylindre fictif dont la surface extérieure coupe un filetage parallèle là où les largeurs du plein et du creux du filetage sont égales.
Cylindricité
Spécification géométrique tolérancée relative à cylindre, dont la forme est comparée à un cylindre étalon parfait.
Cylindrique basse (symbole CZ)
Tête de vis en forme de camembert avec un entraîne- ment interne – les vis à métaux à tête cylindrique basse ont pour la plupart une capacité de charge réduite du fait de leur géométrie.
Cylindrique bombée large (symbole CBL)
Forme de tête de vis présentant une partie cylindrique et un dôme, avec un entraînement interne, de diamètre extérieur plus important que la tête d’une vis cylindrique.
D
d / D
Symbole normalisé du diamètre nominal de filetage (petite lettre pour les vis, grande lettre pour les écrous). Diamètre extérieur de base du filetage (vis à filetage métrique ISO, écrou…).
D3E Directive européenne 2002/96/CE « Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques », afin d’interdire ou de restreindre l’utilisation de certaines substances dangereuses : chrome hexavalent (Cr(VI), métaux lourds (cadmium, plomb…). La finition courante dite « bichromatée jaune » n’est donc plus autorisée pour ces marchés.
Déboutonnage
Mode de ruine d’un assemblage où la fonction reste solidaire de son support mais où la pièce supérieure assemblée « passe au travers » de la tête de la fixation.
Dacromet®
Type de revêtement (déposé et protégé) composé de lamelles de zinc et aluminium dans une matrice d’oxydes de chrome avec un lubrifiant intégré – com- porte du chrome hexavalent Cr(VI) – remplacé progressivement par le Geomet®.
Décapage
Opération mécanique ou chimique afin de rendre exempte de dépôt, lubrifiant, matière non désirée (oxydes, corps gras, sels, incrustation de métaux...), la surface du produit traité – cette opération est le plus souvent réalisée avant une opération de revêtement.
Décapage chimique
Elimination des oxydes ou autres composants présents à la surface d’un métal par l’action chimique ou électrochimique d’une solution acide.
Décarburation
Perte de teneur en carbone à la surface d’un acier, souvent à l’occasion d’un traitement thermique, par oxy- dation superficielle détruisant le carbone de l’alliage et pouvant provoquer la formation d’oxyde de fer (cala- mine).
Décarburation ferritique
Décarburation correspondant à une perte de carbone suffisante pour provoquer une légère décoloration de la martensite trempée et une diminution notable de la dureté par rapport au métal de base adjacent, et pré- sentant quelques grains de ferrite ou de la ferrite en réseau aux joints de grains à l’examen métallographique.
Décarburation partielle
Décarburation correspondant à une perte de carbone suffisante pour provoquer une légère décoloration de la martensite trempée et une diminution notable de la dureté par rapport au métal de base adjacent, sans toutefois faire apparaitre des grains de ferrite à l’examen métallographique.
Décarburation totale
Décarburation correspondant à une perte de carbone suffisante pour ne laisser apparaitre clairement que des grains de ferrite à l’examen métallographique.
Déclaration de conformité 2.1
Document de contrôle établi par le fabricant ou le dis- tributeur conformément à la norme NF EN 16228, décla- rant que les fixations livrées sont conformes à la commande et aux normes ou exigences spécifiées, sans inclure de résultat. Ce document est validé par le repré- sentant autorisé du fabricant ou du distributeur.
Déclaration des performances (DoP)
Dans le cadre du RPC (règlement des Produits de Construction), la déclaration de performances établie par le fabricant exprime les performances des produits de construction pour leurs caractéristiques essentielles, conformément aux spécifications techniques harmoni- sées applicables (référence du produit-type, système, référence datée de la norme harmonisée, usage prévu, liste des caractéristiques essentielles relative au produit, performance d’au moins une des caractéris- tiques essentielles, etc.)
Décolletage
Procédé d’obtention d’une pièce par usinage automa- tique par prélèvement de copeaux métalliques en tour- nage, à l’aide d’une série d’outils coupants – Procédé utilisé pour la fabrication de fixations de formes plus ou moins complexes, de petite ou moyenne série, plus rarement de grande série.
Décontamination
Pour les aciers inoxydables, procédé de décapage ou nettoyage à l’acide rétablissant la résistance à la corrosion de la surface en supprimant les contaminants tels que graisses, saletés, particules ferreuses.
Découpage
Réalisation d’une pièce plane à partir d’une tôle (ou feuillard) à l’aide d’un poinçon et d’une matrice – la pièce obtenue peut rester plate (rondelle) ou être pliée (agrafe).
Défaut
Non satisfaction aux exigences de l’utilisation prévue (les exigences spécifiées peuvent être différentes des exigences de l’utilisation prévue).
Défaut de surface
Dans le domaine des fixations, discontinuité apparaissant sur la fixation dont l’origine peut provenir de défauts du matériau (par exemple paille, repliure de repli, choc sur filet…).
Déformation élastique
Modification réversible des caractéristiques dimensionnelles d’une pièce sous l’effet d’une sollicitation (le matériau reprend ses dimensions initiales lorsque la sollicitation est supprimée).
Déformation plastique
Changement irréversible des caractéristiques dimensionnelles d’une pièce sous l’effet d’une sollicitation.
Dégagement
Espace autour d’une tête de vis ou d’un écrou nécessaire pour l’insertion de l’outil de serrage (ou d’immobilisation) et sa manœuvre.
Dégazage
Procédé de chauffage de pièces dans un four à atmosphère contrôlée, à une température et pendant une durée prédéfinie, afin de minimiser le risque de fragilisation par l’hydrogène interne. Les termes « élimination de la fragilisation par l’hydrogène » et « défragilisation » sont incorrects du point de vue tech- nique car la fragilisation est irréversible.
Dégazage (durée de)
Période de temps pendant laquelle les fixations revêtues sont maintenues à la température de dégazage spécifiée.
Dégraissage
Opération d’élimination des substances grasses et résidus présents à la surface d’une pièce, généralement issus du processus de fabrication.
Délamination du revêtement
Séparation d’une ou de plusieurs couches de revête- ment du matériau de base et/ou du substrat.
Delta-protekt®
Sous-couche de revêtement organo minérale contenant du zinc lamellaire – appliqué seul, ce revêtement (déposé et protégé), permet d’obtenir une bonne résistance à la corrosion avec une épaisseur de 10µm - ne contient pas de chrome 6.
Demi-produit sidérurgique
Produit plat ou long issu du process d’élaboration du matériau (acier) : les tôles en bobine, feuillards, fils, barres…sont utilisés pour la fabrication des fixations.
Dépôt chimique
Revêtement métallique obtenu par réaction chimique. Il peut s’agir d’un dépôt autocatalytique (par exemple nickel chimique) ou d’un dépôt au trempé par déplacement
Dépôt électrolytique
Revêtement à base métallique effectué par électrolyse dans un ou des bains à base de sels de métaux – L’épaisseur et la maitrise du cycle de fabrication déter- minent le niveau de performance contre la corrosion.
Dérogation après production
Autorisation écrite d’utiliser ou de livrer des produits non conformes aux exigences spécifiées, généralement accordée pour une durée et/ou une quantité définie et limitée.
Dérogation avant production
Autorisation écrite de s’écarter des exigences spécifiées à l’origine pour un produit avant sa réalisation, généralement accordée pour une durée et/ou une quantité définie et limitée.
Désignation
Méthode simplifiée et/ou codifiée de description des fixations, généralement spécifiée dans les normes.
DESP
Directive Européenne des Equipements sous Pression 97/23/CE.
Desserrage
Diminution de l’effort de tension dans un assemblage, pouvant être due à une variation thermique, un tasse- ment… Cette notion regroupe l'ensemble des phénomènes qui provoquent une perte de tension dans les fixations vissées précontraintes – un dévissage provoque toujours un desserrage, un desserrage n’est pas forcé- ment dû à un dévissage.
Détente
Opération de revenu consistant en un réchauffement modéré (moins de 200°C) de pièces après trempe pour diminuer les tensions internes dues à cette opération sans effet significatif sur la dureté.
Dévissage
Rotation angulaire relative d’une fixation vissée, qui provoque un desserrage, une perte de tension dans l’assemblage et peut provoquer la rupture ou la perte d'un des éléments de l'assemblage.
Diamètre extérieur de filetage
(symbole d, D, D4) Pour le filetage métrique ISO, diamètre d’une surface cylindrique fictive tangente au sommet d’un filetage extérieur et/ou au fond d’un filetage intérieur.
Diamètre intérieur de filetage
(symbole D1, d1, d3) Pour le filetage métrique ISO, diamètre d’une surface cylindrique fictive tangente au fond d’un filetage exté- rieur et/ou au sommet d’un filetage intérieur.
Diamètre nominal de filetage
(symbole d, D) Pour le filetage métrique ISO, diamètre utilisé pour représenter la dimension d’un filetage. Le symbole d (minuscule) est utilisé pour les filetages extérieurs et le symbole D (majuscule) pour les filetages intérieurs.
Diamètre sur flancs de filetage
(symbole d2, D2) Pour les filetages métriques ISO, diamètre du cylindre primitif.
DIN
Deutsches Institut für Normung. Organisme officiel national allemand de normalisation – par extension, intitulé de norme émise par cet organisme.
DIN – DIN EN – DIN EN ISO – DIN ISO
Sigles identifiant les normes allemandes publiées par la DIN et précédant le numéro de la norme.
Directive européenne
Texte législatif publié au Journal Officiel de l’Union Européenne (JOUE), que les états membres doivent transposer dans leur droit national dans un délai défini. La Directive dite « nouvelle approche » fixe des objectifs et laisse le soin à des documents complémentaires (normes harmonisées..) de définir les spécifications par catégorie de produits.
Dispersion
Variabilité ou étendue des différentes valeurs que peut prendre une variable, résultant du matériau, du process, de l’outillage, des instruments de mesure… En mesure physique (métrologie), cette dispersion peut être estimée par un écart-type (qui sert à calculer l’erreur de mesure). De manière plus générale, il est important de savoir si les valeurs sont groupées ou dispersées, et donc si la population est homogène vis-à-vis du critère testé.
Disponibilité
Aptitude d’un produit à être utilisable ou livrable quand l’utilisateur le désire. C’est un ratio établi à partir de la fiabilité et de la maintenabilité d’un système.
Disqualification (non-qualité)
Ecart global constaté entre la qualité visée et la qualité effectivement obtenue.
Document de contrôle
Document établi à la demande du client à la commande, conformément à la norme NF EN ISO 16228 pour les fixations, et qui inclut le certificat matière le cas échéant
– voir Déclaration de conformité F2.1, Rapport d’essai F2.2, F3.1 ou F3.2.
Domaine élastique
Plage de sollicitation par une force où la déformation (par exemple l’allongement) est réversible et proportionnelle à l’intensité de la force.
Domaine plastique
Plage de sollicitation par une force où la déformation (par exemple l’allongement) devient irréversible.
DoP Voir Déclaration des performances.
Dorure
Procédé par traitement électrolytique, chimique, placage, d'un revêtement métallique d'or sur une surface.
Douille
Forme ou élément à l’extrémité d’un outil de vissage à positionner autour de l’entraînement extérieur de la fixation, pour une opération de serrage ou de desserrage.
DPC
Directive européenne 89/106/CE « Produits de Construction », impliquant un marquage CE qui permet la libre circulation des produits. Pour les fixations, cela concerne les boulons de construction métallique et les chevilles, ainsi que les fixations de second œuvre pour le bâtiment faisant partie d’un kit visé par le marquage CE. Remplacée par le RPC à partir du 1er Juillet 2013.
DTU
Document Technique Unifié publié en norme française homologuée, qui concerne une norme d’exécution ou de mise en œuvre pour le Bâtiment.
Duclanisation
Procédé d'étamage chimique par contact ou par déplacement de petites pièces en masse.
Ductilité
Mesure de l’aptitude d’un matériau à subir une déformation plastique avant rupture.
Ductilité du revêtement
Aptitude du système de revêtement à suivre la déformation élastique et/ou plastique de la fixation sans altérer les caractéristiques fonctionnelles du revête- ment, par exemple lors du serrage, de la mise à plat de rondelles coniques, d’opérations de mise en forme ultérieures comme le rivetage pour les rivets aveugles ou le sertissage de l’anneau non métallique des écrous autofreinés.
Duplex
Nuances d’acier inoxydable austéno-ferritique. Le pourcentage de ferrite, compris entre 40 et 70% selon les nuances, est adapté en vue de l’optimisation des propriétés mécaniques et de la résistance à la corrosion. Largement utilisés dans les industries chimiques et pétrolières, leur domaine d’application s’étend dans les « énergies vertes », l’industrie agro-alimentaire et les secteurs liés à la santé – Voir Austéno-ferritique et Acier inoxydable Duplex.
Durcissement
Augmentation intentionnelle ou indésirable de la dureté locale, en surface ou à cœur d’un matériau lors du process de fabrication, par effet chimique, physique, mécanique ou thermique.
Durcissement par trempe
Durcissement d’un acier obtenu après traitement thermique comprenant une austénitisation suivie d’un refroidissement suffisamment rapide pour que l’austénite se transforme plus ou moins totalement en martensite ou en bainite.
Durée de vie en fatigue
Nombre total de cycles de mise en contrainte d’intensité et de fréquence fixées qui entraîne la rupture par fatigue de la pièce testée – le nombre de cycles peut être converti en estimation de temps de travail.
Dureté
Résistance à la pénétration sous un effort d’un matériau, en surface ou à cœur – cette résistance est liée aux caractéristiques mécaniques de la pièce et est mesurée par des méthodes normalisées (voir Brinell, Rockwell, Vickers).
Dureté à cœur
Dureté déterminée sur éprouvette, sur une section longitudinale ou transversale, généralement dans une zone limitée par le demi-rayon ou à mi-hauteur de la fixation.
Dureté de la surface
Dureté généralement utilisée pour les contrôles de routine, sur l’extérieur de la fixation.
Dureté du métal de base
Dureté mesurée au plus près de la surface (du cœur de la vis vers le diamètre extérieur) juste à la limite où débute l’augmentation ou la diminution de la dureté, ce qui dénote respectivement une carburation ou une décarburation.
E
Ebauche
Pièce partiellement réalisée, dont la forme d’ensemble est finalisée mais pour laquelle certaines opérations restent à effectuer (par exemple filetage, usinage complémentaire, etc.).
Ebavurage
Opération de tonnelage des fixations avec un autre matériau ou de meulage consistant à enlever des sur- épaisseurs ou bavures métalliques sur des pièces, par exemple pour les bavures de découpe de rondelles.
Ecart
Différence entre deux grandeurs. Dans une cote tolérancée, les écarts permettent de lier la dimension maxi (écart supérieur) et la dimension mini (écart inférieur), donc la zone de tolérance à la dimension nominale.
Ecart limite inférieur
(symbole EI ou ei) Différence entre la limite dimensionnelle inférieure et la dimension nominale, qui peut être négative, nulle ou positive (notées EI pour les entités dimensionnelles intérieures et ei pour les entités dimensionnelles extérieures).
Ecart limite supérieur
(symbole ES ou es) Différence entre la limite dimensionnelle supérieure et la dimension nominale, qui peut être négative, nulle ou positive (notées ES pour les entités dimensionnelles intérieures et es pour les entités dimensionnelles extérieures).
Echantillon
Une ou plusieurs fixations prélevées au hasard dans une population définie, de manière que toutes les fixations aient la même probabilité d’être sélectionnées.
Echantillonnage
Sélection de divers échantillons issus d’un même process.
Echantillons initiaux (EI)
Produits de référence issus d’un processus de réalisation représentatif de la série. Echantillon issu d’une même fabrication nécessitant un contrôle systématique (dimensionnel, documentaire.) de chacune des pièces par le Service Assurance Qualité du Client.
Echelle
Rapport entre la longueur d’un élément d’un dessin et la longueur réelle de l’élément représenté.
Eclatement
Défaut de surface résultant d’un défaut de la matière, apparaissant à la surface des écrous ou sur le pourtour de l’embase, par exemple lors du forgeage.
Ecrou
Fixation comportant un filetage intérieur (taraudage) et une forme extérieure permettant l’entraînement par un outil et destinée à être vissée sur un élément fileté extérieur (par exemple une vis à métaux).
Ecrou autofreiné
Ecrou comportant un dispositif intégré augmentant le frottement relatif sur le filetage de la vis. Un écrou auto- freiné peut l’être par insert (bague nylon…) ou tout métal (déformation axiale, radiale ou par fentes...).
Ecrou bas
Ecrou dont la hauteur, inférieure à 0,8 fois le diamètre, ne permet pas une résistance à la charge d’épreuve « normale » du fait de sa géométrie, et dont la classe de qualité est précédée d’un zéro.
Ecrouissage
Phénomène qui se produit lorsque que l’on déforme un métal à température ambiante, par laminage, étirage, rétreint, refoulage, qui permet d’augmenter la résistance du matériau mais diminue sa ductilité. Cette propriété est utilisée pour la fabrication de fixations sans traitement thermique (par exemple vis de qualité 5.6 ou 6.8…).
EEE
Sigle désignant l’espace Economique Européen, composé des membres de l’Union Européenne (UE) et l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Lichtenstein, signataires d’un accord pour la libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes.
EFDA
European Fasteners Distribution Association - Association européenne des distributeurs de produits de fixation.
Effectif de l’échantillon
Nombre de fixations contenues dans l’échantillon.
Effectif du lot
Nombre de fixations contenues dans un lot.
Effet de pointe
Correspond à la tendance d'un revêtement électroly- tique à se déposer prioritairement sur les parties saillantes des pièces plutôt que dans les parties creuses et/ou sur les extrémités des pièces longues, ce qui produit une épaisseur moindre au milieu des pièces et dans les parties creuses (comme le taraudage des écrous).
Effort (mécanique)
Force définie en terme mécanique par ses caractéristiques (valeur numérique, amplitude, orientation, durée, fréquence…) – voir aussi Force et Sollicitation.
Effort tranchant
Force provoquant le cisaillement d’une pièce.
Effort / Force de serrage
Force de traction axiale agissant sur la vis pendant le serrage, ou force de compression agissant sur les pièces serrées pendant le serrage, exprimée en newton (N).
EFTA
European Free Trade Association – Association Européenne de Libre-échange – voir AELE.
EHE
Environmental Hydrogen Embrittlement : voir Fragilisation par l’hydrogène externe.
EIFI®
European Industrial Fasteners Institute Association européenne des fabricants de produits de fixation – gère entre autres les symboles d’identification des fabricants européens pour le marquage des pièces.
Elasticité
Faculté pour une pièce de reprendre ses caractéristiques dimensionnelles initiales après la cessation d’une force qui aura eu pour effet de les modifier (le domaine de déformation élastique est le premier défini lors d’un essai de traction).
Elastomère
Polymère obtenu après réticulation, usuellement appelé caoutchouc ; Il supporte de très grandes déformations avant rupture, cette aptitude étant due à la grande liberté de rotation des maillons de la chaîne les uns par rapport aux autres (une légère réticulation crée des nœuds d’ancrage, conférant au matériau une structure tridimensionnelle déformable selon les efforts subis).
Electroérosion
Procédé d’usinage qui consiste à enlever de la matière conductible en utilisant des arcs électriques.
Electrolyse
Décomposition chimique de substances produite sous l’action d’un courant électrique – opération volontaire destinée à provoquer une déposition : dans un bain constitué par une solution du sel de métal à déposer, sont immergées une anode de ce métal à l’état pur et les pièces à revêtir qui servent de cathode.
Electrophorétique
Voir Revêtement electrophorétique.
Elément carburigène
Elément d’alliage ayant tendance à former un carbure stable comme par exemple le chrome qui se combine avec le carbone pour donner : Cr23C6. Les éléments carburigènes qui peuvent être présents dans l’acier sont le Manganèse(Mn), le Chrome(Cr), le Cobalt(Co), le Tungstène (W), le Vanadium (V), leTitane (Ti), le Niobium (Nb), le Zirconium (Zr)…
Elément de référence
Elément réel linéique ou surfacique de la pièce à partir duquel les tolérances géométriques sont spécifiées. Sur un dessin, cet élément s’identifie par un triangle plein ou vide lié à un cadre portant le repère de l’élément considéré.
Elément tolérancé
Elément réel linéique ou surfacique de la pièce sur lequel devront être respectées les tolérances imposées. Sur un dessin, cet élément s’identifie par une flèche liée à une ligne de rappel.
ELV
Directive européenne « End Life Vehicles » Voir VHU en français.
Embase
Surface d’appui élargie d’une pièce de fixation (débordante du diamètre de la tête ou de l’écrou) permettant d’améliorer la répartition des efforts et la diminution de la pression exercée sur la pièce assemblée. L’embase peut être cylindro-tronconique ou plate.
Embout
Forme ou élément à l’extrémité d’un outil de vissage à insérer dans l’empreinte d’entraînement d’un élément de fixation pour une opération de serrage ou desserrage.
Emboutissage
Procédé de fabrication par formage à froid, par com- pression et déformation progressive et permanente d’un métal en feuille (tôle) ou en rouleau (bande) au moyen d’une presse équipée d’outillages spéciaux. Par exemple pour la fabrication de rondelles, de clips…
Empreinte de dureté
Déformation permanente réalisée lors d’un test de dureté de surface par l’outil pénétrateur – voir Brinell, Rockwell ou Vickers.
Empreinte d’entraînement
Forme en creux ou en relief dans une tête de vis per- mettant sa mise en rotation lors du vissage, du serrage et du dévissage ou son blocage en rotation à l’aide de l’outil correspondant, le desserrage à l’aide d’un outil d’une pièce de fixation (empreinte à six pans creux, à six lobes internes, cruciforme, inviolable…).
EN
Norme Européenne. Toutes les normes européennes sont obligatoirement publiées dans tous les pays de l’Union Européenne ainsi que dans les pays de l’AELE (Suisse, Norvège, Islande) avec annulation obligatoire des normes nationales sur le même sujet. La norme européenne est publiée par les organismes officiels nationaux et est donc précédée par le sigle NF (langue française) BS (langue anglaise) et DIN (langue alle- mande). Elle peut être publiée dans d’autres langues sous la responsabilité de l’organisme national consi- déré.
Endurance
Aptitude d’un matériau à résister aux efforts de fatigue.
Enquête publique (EP)
Mise à disposition par l’Afnor d’un projet de norme auprès de tous les acteurs du marché (fabricants, distributeurs, utilisateurs, pouvoirs publics…) pour validation, étape-clé avant la publication d’une norme française homologuée. Tous les acteurs concernés peuvent faire des commentaires.
Entraînement
Partie externe d’une fixation (vis, écrou, goujon…) ou empreinte, permettant sa mise en rotation lors du vissage, du serrage ou du dévissage ou son blocage en rotation, à l’aide de l’outil correspondant. Par exemple entraînement hexagonal, à 6 lobes externes…
EP
Voir Enquête publique.
Epaisseur de référence
Epaisseur totale mesurée sur une zone de référence spécifiée.
Epaisseur locale Moyenne d’un nombre spécifié de mesures d’épaisseur effectuées sur une zone de référence d’une même fixation.
Epaisseur locale minimale
Valeur la plus faible des épaisseurs locales mesurées sur la (les) zone (s) de référence d’une même fixation.
Epaisseur moyenne
Epaisseur moyenne calculée d’un revêtement sur un échantillon de fixations, déterminée suite à l’élimination chimique ou mécanique du revêtement (poids déterminé avant et après l’élimination du revêtement puis rapporté à la surface totale de l’échantillon via la densité moyenne estimée du revêtement). Cela ne signifie pas une répartition uniforme du revêtement sur l’ensemble de la surface des fixations, l’épaisseur moyenne n’est donc pas représentative des caractéristiques fonctionnelles attendues.
Epaisseur totale
Epaisseur de l’ensemble du système de revêtement (incluant toutes les couches y compris la lubrification éventuelle). L’épaisseur totale est la valeur la plus pertinente pour l’aptitude au contrôle par calibre / l’aptitude au montage / l’aptitude à l’assemblage.
Eprouvette
Pièce de forme prédéterminée (souvent normalisée), partie de pièce à tester par contrôle destructif (traction, flexion, résilience, torsion…) – Par opposition à une fixa- tion finie, fixation usinée pour l’essai afin d’évaluer ses propriétés.
Ergonomie
Etude relative à un poste de travail conçu pour rendre la relation entre l’homme et la machine plus confortable et fonctionnelle – Par extension, aspect de la conception d’une pièce facilitant sa mise en œuvre et/ou son utilisation.
Essai (ISO 9001)
Moyen de vérification d’une ou plusieurs caractéristiques conformément à un mode opératoire spécifié (norme, spécification technique) par mesurage, quantification, détection de présence ou absence… – Un essai peut être non destructif ou destructif (par exemple essai de traction, couple/tension, brouillard salin…).
Essai d’autoperçage
Essai consistant à visser une fixation autoperceuse dans un matériau plein défini (nature et résistance du matériau, épaisseur), et à vérifier l’effort et/ou les caractéristiques du taraudage ainsi formé. Par exemple pour les vis de second-œuvre pour le bâtiment.
Essai d’autotaraudage
Essai consistant à visser une fixation autotaraudeuse et/ou autoformeuse dans un matériau défini, préalablement percé d’un trou lisse de diamètre et de profondeur spécifiée, et à vérifier l’effort et/ou les caractéristiques du taraudage ainsi formé – Par exemple pour les vis à tôle.
Essai de deuxième revenu
Pour les fixations, essai permettant de vérifier qu’une fixation trempée revenue à bien été revenue à la température minimale requise, au moyen d’une comparai- son de dureté sur une fixation finie puis sur cette même fixation ayant subie un deuxième revenu.
Essai de carburation
Pour les fixations, essai permettant de détecter si la surface des fixations trempées revenues a été carburée lors du traitement thermique, soit par un essai de dureté sur couple longitudinale, soit par un essai de dureté superficielle (HV0,3).
Essai de charge d’épreuve
Essai de traction ou de compression, permettant de vérifier (après application d’une charge définie puis un relâchement) qu’aucune déformation plastique excessive ne s’est produite : pas d’allongement pour une vis à métaux, pas de déformation ou une déformation limitée pour un écrou…
Essai de cisaillement
Essai de traction effectué perpendiculairement à l’axe d’une fixation longitudinale (vis, rivet, goupille…) afin de déterminer sa résistance au cisaillement. Pour les vis, il peut être effectué dans le filetage ou la partie lisse, pour les rivets aveugles, il est réalisé après rivetage.
Essai de cisaillement double
Essai pour lequel la fixation est installée dans un trou de passage de trois parties pleines disposées en chape.
Essai de cisaillement simple
Essai pour lequel la fixation est installée dans un trou de passage de deux parties pleines, la fixation se positionnant légèrement en biais lors de l’essai.
Essai de décarburation
Essai permettant de détecter si la surface des fixations trempées revenues a été décarburée lors du traitement thermique, et dans ce cas déterminer si la profondeur de décarburation est d’une valeur considérée comme acceptable. Il est soit effectué par examen microscopique, soit par comparaison de dureté (HV0,3)
Essai de dureté
Essai destiné à déterminer la résistance à la pénétration d’un matériau ou d’une pièce, le type d’essai (Vickers, Rockwell, Brinell, Shore…) définissant l’ou- tillage à utiliser et la méthodologie d’essai et de mesure. Il peut être utilisé soit pour vérifier les conditions de surface (dureté minimale et/ou maximale, non-carbu- ration, non-décarburation…) soit pour des vis très courtes afin d’identifier leur résistance.
Essai de mise à plat
Essai statique consistant à comprimer complètement une fixation entre deux plateaux sous charge et temps définis, à relâcher cette charge et à mesurer la hauteur résiduelle ou la différence de hauteur. Par exemple pour les rondelles coniques.
Essai de résilience
Essai destructif effectué sur éprouvette préalablement entaillée, au moyen d’un mouton-pendule lâché d’une hauteur déterminée. Pour les fixations, essai de résistance Charpy avec entaille en V (KV), en général à -20°C.
Essai de résistance de l’empreinte
Essai de torsion pure permettant de vérifier que l’empreinte est capable d’entraîner la vis jusqu’à la rupture.
Essai de torsion
Essai permettant de mesurer la résistance à la torsion pure d’une vis, jusqu’à la rupture.
Essai de traction (fixation)
Essai destructif destiné à mesurer les caractéristiques mécaniques d’une fixation (traction sur produit entier) ou du matériau la constituant (traction sur éprouvette).
Essai de traction (mécanique)
Essai destructif par application d’une force dans le sens longitudinal provoquant l’allongement puis la rupture de la pièce testée.
Essai de traction cale biaise
Essai de traction effectué avec interposition d’une cale d’angle défini sous la tête d’une vis à métaux entière finie, permettant de mesurer simultanément la résistance à la traction (Rm) et de vérifier l’intégrité du raccordement sous tête.
Essai de traction sur éprouvette
Essai de traction simple sur une éprouvette usinée dans la fixation, permettant de déterminer simultanément la résistance à la traction, la limite d’élasticité et l’allongement ou la striction du matériau de la fixation.
Essai de traction sur fixation entière
Essai de traction simple pour vis à métaux entière finie, permettant de mesurer simultanément la résistance à la traction, l’allongement sur fixation entière (Af) et la limite d’élasticité à 0,0048d (Rpf).
Essai destructif
Essai réalisé afin de déterminer une ou plusieurs caractéristiques d’une fixation, et qui rend cette fixation inapte/impropre à toute utilisation ultérieure.
Essai non destructif
Essai réalisé afin de déterminer une ou plusieurs caractéristiques d’une fixation, et qui n’empêche pas l’utilisation ultérieure de la fixation testée.
Estampage
Procédé de formage (à chaud en général) permettant par déformations plastiques successives de réaliser une pièce métallique dans une matrice.
Etain
(symbole chimique Sn) métal blanc, brillant, mou, utilisé en alliage (bronze) ou en revêtement pour ses qualités de résistance à la corrosion et d’aptitude à la soudure.
Etamage
Opération de dépose d’une couche d’étain sur la surface d’une pièce.
Etat stable
Etat de la matière, lorsque l’équilibre thermodynamique a été obtenu par un cycle thermique particulier (type recuit). Dans cet état, il ne peut se produire aucune évolution structurale dans le temps sans traitement.
Etiquetage
Opération de mise en place d’une étiquette informative sur chaque unité de conditionnement de produits de fixation – résultat de cette opération – Informations facultatives ou exigées par une norme ou par la réglementation apposées sur l’unité de conditionnement devant comporter à minima la désignation des fixations, l’identification du fabricant et/ou du distributeur, ainsi que le numéro de lot de fabrication et le symbole de marquage de la classe de qualité pour les fixations conformes à une classe de qualité. L’étiquetage des produits de fixations est régit par des textes réglementaires (arrêté du 20 Janvier 1995), des normes (par exemple ISO 898-1 et 898-2, ISO 3506-1 et 3506-2), et éventuelle- ment des spécifications clients complémentaires.
Etirage
Procédé d’obtention de pièce métallique (fil, barreau, tige) par formage au travers d’une filière.
Exigence fondamentale Dans le cadre de la RPC, les ouvrages de construction doivent satisfaire aux 7 exigences fondamentales sui- vantes : résistance mécanique et stabilité, sécurité en cas d’incendie, hygiène-santé-environnement, sécurité d’utilisation et accessibilité, protection contre le bruit, économie d’énergie et isolation thermique, utilisation durable des ressources naturelles.
Exigence spécifiée
Exigence formulée dans un document et indiquant les critères à respecter afin de prétendre à la conformité.
Extrusion
En DAO, fonction volumique qui permet la création d’un volume de section constante à partir d’un contour plan fermé (esquisse). Elle permet aussi d’obtenir un volume dont la section varie progressivement tout en conservant sa forme (dépouille).
Extrusion par filage arrière
Procédé de fabrication qui consiste à pousser un outil pénétrant dans un matériau afin d’obtenir un corps creux : le matériau reflue en arrière de l’outil.
Extrusion par filage avant
Procédé de fabrication qui consiste à pousser un matériau à travers une filière de section plus faible pour obtenir un produit de section constante et précise (similaire à la fabrication de pâtes alimentaires).
F
Fabricant de fixations
Organisme qui achète des matières premières et les transforme en fixations mécaniques finies.
Face d’appui
Pour les fixations, surface de contact sous la tête de vis ou sous écrou, limitée par le diamètre extérieur d’appui de la fixation et soit par le diamètre intérieur de portée sous tête de vis ou écrou, soit par le trou de passage de la pièce sous-jacente (rondelle, pièce assemblée…).
Faisabilité
Aptitude d’un produit ou d’une démarche à être réalisé.
Fascicule de documentation
(symbole FD) Document normatif publié par l’AFNOR qui, contraire- ment aux normes, ont un caractère purement informa- tif. Par exemple choix d’un type d’entraînement.
Fatigue
Baisse des caractéristiques mécaniques d’un métal ou alliage, suite à des variations répétées de contrainte, provoquant la rupture brutale de la pièce sollicitée sans déformation préalable.
Fatigue de contact Résultat de sollicitation mettant en jeu des pressions de contact menant à une fissuration qui s’amorce à 45° sous la surface et débouche sous forme de piqûre. Ce type de fatigue est rencontré essentiellement dans les roulements et les engrenages.
Fatigue thermique
Baisse des caractéristiques mécaniques d’un alliage ou d’un métal, suite à des variations thermiques répétées (cycles de dilatation et contraction) provoquant la rupture de la pièce sollicitée, souvent par fissuration.
Fente
symbole S pour « slot ») Entraînement interne, qui peut être en forme de « tournevis » (fond plat) ou de « pièce de monnaie » (fond arrondi), conçu pour être manœuvré à la main.
Fer
(symbole chimique Fe) Métal gris, magnétique, rapidement oxydé en présence d’air, utilisé pur ou en alliage, constituant principal de l’acier.
Ferrite
Solution solide à structure cubique centrée d’un ou plu- sieurs éléments dans le fer α.
Ferritique
Nuance d’acier inoxydable (symbole F) – contient principalement du chrome et peu de carbone – ne peut pas subir de traitement thermique.
Fiabilité
Aptitude d’un système, d’un matériau, d’un produit à fonctionner sans incident pendant un temps donné.
Fibrage
Effet d’orientation des fibres dans le sens des contraintes les plus fortes subies par une pièce. Cette orientation préférentielle des constituants d’un métal est provoquée par les opérations de mise en forme à chaud (cette orientation est décelable à l’examen macrographique).
Fil machine
Forme de l’alliage utilisé pour la frappe à froid ou à chaud des pièces de fixation, obtenu par étirage et se présentant sous forme de bobine (environ 1 mètre de diamètre et de 500kg à 2 tonnes en fonction du dia- mètre). La longueur de fil de la bobine va conditionner la taille du lot de fabrication.
Filage
Procédé de mise en forme d’un matériau par pression à travers une filière, permettant d’obtenir des produits longs de forme simple (barre, tube) ou plus complexes (profilés), généralement au moyen d’une presse hydraulique.
Filage arrière (fixation)
Opération d’extrusion utilisée pour réaliser des formes en creux, où le matériau est repoussé en arrière autour d’un outil pénétrant.
Filage avant (fixation)
Opération d’extrusion utilisée pour réduire le diamètre et calibrer un élément de forme cylindrique, où le maté- riau est poussé et forcé d’entrer dans une filière de dia- mètre plus faible.
Filet
Partie du filetage vue de profil et correspondant à une seule saillie.
Filet en prise (longueur de…)
Longueur axiale sur laquelle deux filetages conjugués (mâle et femelle) sont en contact l’un avec l’autre, en ne prenant pas en compte ou seulement partiellement les filets incomplets.
Filet incomplet
Partie du filetage qui n’est pas entièrement formée, à l’extrémité d’une vis, sous la tête de la vis ou au raccordement partie lisse/partie filetée.
Filetage
Opération de mise en forme hélicoïdale du filet de vis obtenue par refoulement ou enlèvement de matière – par extension résultat obtenu par cette opération : plein formant une saillie hélicoïdale continue et de section uniforme sur une surface cylindrique ou conique.
Filetage à double filet
Filetage qui présente deux hélices démarrant de façon diamétralement opposée.
Filetage à droite
(symbole RH pour « Right Hand ») Filetage dit « normal », où il faut tourner l’élément à visser dans le sens horaire (vers la droite) pour provoquer le vissage.
Filetage à gauche
(symbole LH pour « Left Hand ») Filetage où il faut tourner l’élément à visser dans le sens antihoraire (vers la gauche) pour provoquer le vissage, généralement signalé physiquement sur la fixation par un marquage particulier (flèche, encoche..) qui peut être normalisé.
Filetage asymétrique
Filetage pour lequel les angles des flancs adjacents ne sont pas égaux, par exemple pour certaines vis pour panneaux de particules.
Filetage complet
Partie du filetage où les filets sont entièrement formés au niveau du sommet et du fond de filet.
Filetage cylindrique
Filetage utilisé pour les fixations (vis, écrous…).
Filetage extérieur
Aussi appelé filetage male, réalisé sur l’extérieur d’une surface cylindrique (vis, goujons, tiges filetées…).
Filetage intérieur
Aussi appelé taraudage ou filetage femelle, réalisé sur l’intérieur d’une surface cylindrique (écrous…).
Filetage métrique ISO
(symbole M) Filetage symétrique dont l’angle du filetage est de 60°, avec une combinaison pas/diamètre conforme à l’ISO 261 ou ISO 262.
Filetage partiel
Filetage pratiqué sur une partie seulement du corps de la pièce, celle-ci présentant donc une partie cylindrique lisse (tige).
Filetage symétrique
Filetage sur lequel les angles des flancs adjacents sont égaux, par exemple filetage métrique ISO à 60° pour les vis à métaux.
Filetage total
Filetage pratiqué sur la totalité du corps de la pièce (absence de partie cylindrique lisse significative).
Filets par inch
(symbole tpi pour « threads per inch) Nombre de pas de filetage par pouce, inverse de la valeur du pas axial en inches.
Filière
Outil servant à réaliser le filetage (ou roulage) d’une pièce.
Filmogène
Finition de revêtement inorganique transparente pour le contrôle précis de la lubrification et le renforcement de la protection anticorrosion d’une pièce.
FIM
Fédération des Industries Mécaniques - L’AFFIX est un des trente syndicats professionnels adhérents à la FIM.
Finition
Etat de la surface dans lequel les fixations doivent être livrées, par exemple sans finition particulière, résultant d’une oxydation consécutive à un process, huilées, lubrifiées, passivées (pour l’acier inoxydable, l’aluminium, etc.), ou bien revêtues.
Fissure de cisaillage
Défaut de surface se présentant sous la forme d’une fissure généralement orientée à 45° par rapport à l’axe de la vis sur le pourtour d’une embase, de tête ronde ou cylindrique, ou sur le plat de tête d’une vis hexagonale.
Fissure de forgeage
Défaut de surface se présentant sous la forme d’une fissure provoquée par l’opération de forgeage, située sur le dessus de la tête d’une vis.
Fixation à capacité de charge intégrale
Fixation dont la rupture en traction se produit dans la partie filetée – voir NF EN ISO 898-1.
Fixation à capacité de charge réduite
Fixation dont la géométrie entraîne la rupture en trac- tion dans la tête (ex : tête basse ou tête fraisée) ou dans la partie lisse (ex : vis à tête allégée) – voir par exemple NF EN ISO 898-1 et 2.
Fixation extérieure de second œuvre pour le bâtiment
Fixation conçue essentiellement pour les applications de toiture, bardage, ou isolation, et qui est exposée à l’atmosphère extérieure (les boulons de construction métallique, précontraints ou non, n’en font pas partie).
Fixation finie
Produit entier et dont toutes les étapes de réalisation ont été réalisées avec ou sans revêtement et avec une capacité de charge intégrale ou réduite et qui n’a pas été usinée pour la réalisation d’essai – voir NF EN ISO 898-1.
Fixation mécanique
Composant destiné à assembler mécaniquement deux ou plusieurs pièces pour former une liaison fixe ou mobile, ou pour contribuer essentiellement à cette fonction (par opposition au collage ou au soudage…).
Flambage
Déformation brutale d’une pièce longue subissant un effort de compression axiale au-delà d’un seuil appelé limite de flambage.
Flanc de filet
Côtés du filet – Le flanc de filet chargé est en contact dans un système vis-écrou et supporte l’effort de trac- tion, contrairement au flanc non chargé.
Flèche (fixation)
Différence de position entre un élément au repos et le même élément soumis à une charge, par exemple pour une rondelle conique soumise à un effort de compres- sion, en millimètre.
Flèche (mécanique)
En résistance des matériaux, déplacement transversal d’un point de la fibre moyenne d’une pièce sous l’action d’une charge, générant des contraintes internes de traction et de compression de part et d’autre d’une limite dénommée « corde neutre ».
Fleurage
Aspect uniforme et brillant de la galvanisation à chaud.
Flexibilité
Aptitude d’un système à s’adapter rapidement à un changement de situation.
Flexion
Déformation d’une pièce sous l’effet d’une force ou contrainte latérale qui se traduit par une courbure.
Fluage (mécanique)
Phénomène de déformation irréversible et évolutive en fonction du temps d’un matériau soumis à une contrainte inférieure à sa limite d’élasticité pendant une durée suffisante, essentiellement aux températures élevées (t>0,4 t fusion). Ce phénomène peut conduire à une rupture.
Fluage (fixation)
Dans un assemblage vissé, déplacement à charge constante sous l’effet d’un tassement des pièces serrées dû en général à une exposition prolongée à la température.
Fluorescence X
Méthode d'analyse par rayon X généralement utilisée pour les revêtements métalliques, basée sur le comp- tage des atomes d’une substance dans un volume précis, permettant de calculer l’épaisseur du revête- ment (par l’intermédiaire de la masse volumique) et/ou de déterminer le titre pour les alliages (par exemple zinc-nickel 12-15%).
Foirage
Rupture mécanique d'une partie de la fixation ou de la pièce assemblée (filetage de la vis, de l'écrou, tarau- dage, entraînement, …).
Fond de filet
Surface intérieure du filet (creux reliant deux flancs adjacents) correspondant au diamètre de filetage le plus petit pour une vis et au diamètre de filetage le plus grand pour un écrou.
Fonderie
Procédé d’obtention de pièces à l’état brut par coulée du métal en fusion dans une empreinte en sable ou métallique (coquille).
Fonte
Alliage de fer et de carbone (de 1,7 à 6,7%) utilisé en fonderie.
Force
En physique, représentation simplifiée d’une action mécanique, représentée par un vecteur pour indiquer sa direction et exprimée en newtons (W) - produit de la masse d’un corps et de l’accélération résultante de son application – son caractère peut-être précisé par son sens d’action par rapport à la pièce concernée : force axiale, centrifuge ou centripète, radiale, tangente, etc.). Appelée aussi Effort lorsqu’elle agit à l’intérieur d’une pièce.
Force de serrage
Force de traction axiale agissant sur le corps de la vis pendant le serrage ou force de compression agissant sur les pièces serrées pendant le serrage.
Force de serrage à la charge de rupture
Force de serrage maximale atteinte potentiellement sous l’effet combiné des sollicitations avant la rupture de la vis (charge limite de rupture).
Force de serrage à la limite d’élasticité
Force de serrage à laquelle le corps de la vis ou le filetage présente un début de déformation plastique sous l’effet des sollicitations de serrage.
Force / effort de serrage
Force de traction axiale agissant sur la vis pendant le serrage, ou force de compression agissant sur les pièces serrées pendant le serrage, exprimée en newtons (N).
Forgeage
Action de façonner par déformation mécanique (généralement à chaud) un métal ou un alliage pour lui donner une forme, des dimensions, des caractéristiques définies.
Formulateur
Organisation qui conçoit, développe et commercialise des produits chimiques et des procédés de revêtement, mis en œuvre sur les fixations par des applicateurs.
Four
Installation permettant la fusion de métaux et la réalisation d’alliage, par mise en température au-delà de la température de fusion de chacun des éléments de la composition.
Four de trempe
Installation permettant la montée contrôlée en température et le maintien pendant un temps prédéterminé à une température identifiée et inférieure à la fusion de pièces et sous atmosphère contrôlée, avant une opération de trempe thermique.
Fragilisation
Perte importante de ductilité et/ou de tenue d’un matériau métallique.
Fragilisation par l’hydrogène
Perte irréversible de ductilité d’un métal ou d’un alliage provoquée par l’hydrogène en raison d’une fragilisation aux joints de grains résultant de la pénétration d’hydro- gène dans le matériau, sous l’effet de contraintes de traction (contraintes induites par une charge ou contraintes résiduelles), conduisant à une dégradation des caractéristiques mécaniques et générant des ruptures prématurées de pièces (rupture différée) voir Fragilisation par l’hydrogène externe et Fragilisation par l’hydrogène interne.
Fragilisation par l’hydrogène externe (EHE)
Fragilisation provoquée par des atomes d’hydrogène absorbés provenant de l’environnement d’utilisation, entrainant une rupture fragile différée des fixations sous l’effet de contraintes de traction. L’hydrogène peut être généré par la corrosion (par exemple fissuration par l’hydrogène issu d’une corrosion sous contrainte) ou par d’autres sources liées à l’environnement d’utilisation (EHE = Environment Hydrogen Embrittlement).
Fragilisation par l’hydrogène interne (IHE)
Fragilisation provoquée par de l’hydrogène résiduel issu des procédés de fabrication, entrainant une rupture fragile différée sous l’effet de contraintes de traction. L’hydrogène peut provenir d’étapes de fabrication telles que le traitement thermique (en particulier la carbura- tion), le nettoyage à l’acide, le décapage chimique, la phosphatation et/ou le revêtement électrolytique (IHE = Internal Hydrogen Embrittlement).
Fragilité au bleu
Perte de ductilité d’un acier à une température voisine de 250 – 350°C. A cette température, la surface nue d’un acier au carbone se recouvre à l’air d’une pellicule bleue d’oxyde. Si la rupture ne survient pas au cours du travail, l’acier, une fois ramené à la température ambiante, demeure fragile.
Fragilité au revenu
Fragilité irréversible engendrée par une précipitation de carbures au cours du revenu d’un acier trempé.
Fragilité de revenu
Fragilité réversible qui affecte certains aciers trempés et revenus après un maintien à une température com- prise approximativement entre 450 et 525°C.
Fraisage
En fixation, opération de réalisation d’une forme creuse conique appelée Fraisure, permettant de recevoir une tête conique, ce qui conduit à obtenir une tête affleurante.
Fraisée
(symbole F) Tête de vis en forme de cône inversé prévue pour être montée dans une fraisure, et dont la surface supérieure est affleurante avec la pièce assemblée après montage. Les vis à métaux à tête fraisée peuvent avoir une capa- cité de charge réduite du fait de leur géométrie.
Fraisure
Logement conique ou cylindrique dans une pièce obtenu par fraisage, permettant à la partie fraisée de la tête de vis d’être noyée dans la pièce assemblée.
Frappe à chaud
Procédé de fabrication de pièces mécaniques par déformation du métal à haute température (environ 1250°C pour les fixations) en une ou plusieurs opérations, à partir de fil machine, de barres ou de lopins. Procédé courant pour les fixations de gros diamètre.
Frappe à froid
Procédé de fabrication courant pour les fixations par déformation du métal à température ambiante et à très haute vitesse et pression, à partir de fil machine ou de barres : un lopin est cisaillé puis refoulé par plusieurs frappes successives pour lui donner sa forme finale.
Freinage
Dispositif destiné à empêcher ou limiter les possibilités de dévissage d’un assemblage - il peut agir par frotte- ment dans le filetage (déformation, enduction, bague…) par frottement à la surface d’appui (rondelle de forme particulière, embase crantée…) ou obstacle (goupille, plaquette rabattue…) – voir également Autofreinage.
Frettage
Assemblage mécanique de deux pièces cylindriques ou coniques par ajustement serré (la pièce extérieure appelée « frette » est plus petite que la pièce intérieure dite « frettée »).
Fretting
Type d’usure qui se produit entre deux surfaces très proches soumises à des cycles de contraintes de très faible amplitude. Souvent le fretting est accompagné de corrosion due à de très petits débris présents entre les deux surfaces.
Fretting corrosion
Type de fatigue de contact : détérioration accélérée à l’interface de deux surfaces en contact, due à la corrosion et à un mouvement d’oscillation lent entre ces deux surfaces.
Frittage
Procédé d’obtention de pièce à partir de poudres qui sont comprimées dans un moule puis cuites à température élevée.
Frottement
Force à la surface de contact de deux corps s’opposant à leur mouvement relatif qui dépend de la pression résultant de l’effort entre les pièces et des conditions de glissement (nature des matériaux, rugosité, état de la surface lubrifiée ou non….), exprimée par la loi de Coulomb (F=µ Rn).
Fusion
Passage, pour un métal, de la phase solide à la phase liquide
G
Galvanisation à chaud
Revêtement de surface métallique obtenu par immersion des pièces dans un bain de zinc ou alliage fondu en fusion générant la formation de couches d’alliages zinc- fer puis d’une couche composée essentiellement de zinc, suivi d’une centrifugation pour éliminer le zinc en excès. – les caractéristiques obtenues sont bonnes en termes de protection contre la corrosion mais on peut rencontrer des effets de surépaisseur – La température du bain doit être bien contrôlée pour éviter le phénomène de recuit et ce process est inadapté aux pièces creuses ou avec partie plastique.
Gamme
Document qui décrit chronologiquement l’ensemble des étapes à réaliser pour la réalisation d’une pièce. Par exemple pour la frappe à froid, conception et formulation des étapes successives de déformation du métal afin d’obtenir les caractéristiques géométriques et mécaniques des fixations produites.
Geomet®
Type de revêtement (déposé et protégé) composé de lamelles de zinc et aluminium dans une matrice inorganique et intégration d’un pourcentage faible de PTFE pour lubrification – ne comporte pas de chrome.
Glissement (dans un assemblage)
Déplacement relatif de deux pièces assemblées par fixations dans le sens perpendiculaire à l’axe sous l’effet de sollicitations en service.
Glissement (dans un matériau)
Déformation plastique irréversible causée par une dislocation.
Goujon
Fixation cylindrique comportant une partie lisse (tige) et généralement deux parties filetées avec une extrémité « implantation » et une extrémité à serrer par un écrou, ou une seule partie filetée dans le cas d’une implantation soudée (goujon à souder).
Goupillage
Technique d’assemblage utilisant une goupille. Opération de mise en place d’une goupille.
Goupille
Pièce cylindrique ou conique assurant la liaison ou l’immobilisation relative de deux pièces entre elles.
Goupille élastique
Goupille réalisée à partir d’une tôle en acier à ressort, enroulée sur elle-même.
Grade
Ensemble des tolérances dimensionnelles et géométriques des éléments de fixation (grades A et B pour les tolérances précises - grade C pour les tolérances larges).
Grain
Cristal élémentaire d’une structure polycristalline. Il est généralement défini comme la figure polygonale à côtés plus ou moins courbes, qu’il est possible de faire apparaître en réseau sur une coupe micrographique par une attaque appropriée.
Grenaillage
Décapage mécanique de la surface des fixations à revêtir par projection de particules dures, dans le but de nettoyer les fixations sans utilisation de solutions de décapage chimique qui pourraient être fragilisantes.
Grenaillage de précontrainte
Opération de déformation superficielle par projection de billes dures. Traitement de surface réalisé par action mécanique dans le but de créer des contraintes superficielles de compression pour restaurer ou améliorer les caractéristiques de tenue en service.
Grippage
Adhérence des pièces en contact (filetage ou appui) qui entraîne un endommagement de la (des) surfaces, une impossibilité de démontage, voire une destruction de la fixation.
H
H
Symbole de l’empreinte cruciforme Philips®.
Hastelloy®
Alliage à forte teneur en nickel et molybdène, répondant à des besoins particulièrement élevés en matière de résistance à la corrosion – notamment utilisé dans l’industrie chimique (marque déposée).
Hauteur du filet
Distance radiale entre le fond et le sommet du filet.
HBS
Voir Résistance au brouillard salin.
Hexagonal
(symbole H) Tête de vis ou écrou dont la forme et l’entraînement consiste en six pans extérieurs, caractérisée par un surplat. Forme la plus courante pour la construction mécanique et métallique.
Hexavalent
Se dit d’un Chrome 6 ou Cr(VI) utilisé dans les passivations des revêtements des fixations.
Homogénéisation
Recuit à haute température destiné à atténuer ou faire disparaître les hétérogénéités de composition chimique dues au phénomène de ségrégation.
HR
Voir Boulon HR.
HRC
Voir Boulon HRC.
Huilage
Opération consistant à plonger des pièces dans un bain d'huile, réalisée sur la phosphatation afin d'en amélio- rer ses propriétés de base.
HV
Voir Boulon HV.
Hydrogène
(symbole chimique H) Gaz qui, présent sous forme atomique dans un alliage, peut provoquer la fragilisation de la pièce (voir Fragilisation par l’hydrogène).
Hypertrempe
Type de traitement thermique spécifique à certains alliages d’acier inoxydables dont la température de début de transformation martensitique est inférieure à la température ambiante. Il comporte un chauffage à haute température suivi d’un refroidissement suffisam- ment rapide pour conserver une structure austénitique homogène après retour à la température ambiante.
I
IFI
Industrial Fastener Institute = Association des fabricants de fixations (USA).
IHE
Internal Hydrogen Embrittlement – voir Fragilisation par l’hydrogène interne.
IMDS
International Material Data System – Système interna- tional de collecte de données dans le cadre de la régle- mentation sur les Véhicules Hors d’Usage (VHU) et de REACH, listant les substances interdites ou soumises à déclaration selon les taux dans lesquels ces matières sont présentes dans les composants ou matériaux – Voir REACH.
Inch
Voir Pouce.
Inclusion
Particule de matériau étranger, présent dans la matrice métallique. Ce sont habituellement des oxydes, des sulfures, ou des silicates, mais toujours des substances étrangères à la matrice et insolubles dans celle-ci.
Inconel®
Alliage de nickel (80%), chrome (14%) et fer (6%), répondant à des besoins de tenue à la corrosion à tempéra- ture élevée, utilisé notamment pour les fixations aéronautiques (marque déposée).
Induction
Méthode de chauffage électromagnétique, utilisée par exemple pour le chauffage des matériaux avant frappe à chaud, certains traitements de surface des fixations, ou le soudage de fixations à souder.
Injection
Procédé d’obtention de pièces où la matière plastique est ramollie, malaxée, puis injectée sous pression dans un moule fermé et ensuite refroidie. Cela permet d’ob- tenir en une seule opération des fixations finies de forme complexe en grande série (clips…).
Inoxydable (acier)
Alliage ayant des qualités particulières de résistance à l’oxydation et à la corrosion. Acier contenant au moins 11% de chrome. La présence de chrome permet la for- mation d’un film de protection contre la corrosion et l’oxydation – voir Acier inoxydable.
Insert (élément)
Dispositif incorporé dans une fixation, par exemple anneau non métallique d’un écrou autofreiné, élément longitudinal plastique au niveau du filetage d’une vis…
Insert (fixation)
Fixation métallique posée par emmanchement (avec ou sans fixation thermique ou par ultrasons), expansion ou autotaraudage dans une pièce métallique, plastique (thermoplastique et/ou thermodurcissable), bois… afin de permettre son assemblage mécanique.
Intergranulaire
Qui se trouve ou apparaît aux joints de grains d’un métal.
Intermétallique
Composé de deux ou plusieurs métaux possédant des caractéristiques physiques et une structure cristallo- graphique différente de celle des métaux purs et des solutions solides.
Inviolable
Se dit d’un entraînement présentant un dispositif ou une géométrie le rendant démontable uniquement à l’aide d’un outil spécialisé, non disponible dans le commerce.
ISO
International Standardization Organisation : Organisation internationale de normalisation éditant les normes ISO au plan mondial. Les Comités Techniques par domaine (par exemple ISO/TC 2 « fixations ») regroupant les pays intéressés élaborent le contenu technique des normes. Pour les fixations, la quasi-tota- lité des normes ISO sont publiées simultanément en normes européennes EN ISO.
ISO 9000, ISO 9001, ISO 9002
Séries de normes internationales précisant les principes essentiels des systèmes de management de la qualité (en interne, contractuels ou à des fins de certification) pour des biens matériels, immatériels, ou des services.
ISO 14000 Série de normes internationales concernant les systèmes de management environnemental.
Isotrope
Se dit d’un matériau ayant les mêmes propriétés (physiques, mécaniques) selon toutes les directions de l’es- pace (exemple d’un matériau fritté élaboré à partir de poudre(s) métallique(s) en opposition aux pièces élaborées en acier, anisotrope, et dont les opérations de fabrication font que certaines caractéristiques mécaniques sont meilleures dans le sens long (sens parallèle à la direction de la déformation principale que l’on fait subir au métal, sens de laminage par exemple).
IT
Abréviation de « intervalle de tolérance ».
J
Jeu
Espace entre deux pièces nécessaires pour autoriser leur mouvement relatif, l’une par rapport à l’autre – addition des tolérances de fabrication de chacune d’elles.
JIS
Japanese Industrial Standards : Signe identifiant les normes japonaises publiées par le JSA et précédant le numéro de la norme.
Joint de grains
Interface séparant deux grains dont l’orientation des plans du réseau cristallin diffère.
Joule
(symbole J) Unité de mesure de travail, d’énergie et de quantité de chaleur équivalent au travail produit par une force d’un newton, dont le point d’application se déplace d’un mètre dans la direction de la force.
JSA
Japanese Standards Association : Organisme officiel national japonais de normalisation.
Juste à temps (« Just in Time » ou JIT)
Méthode d'organisation consistant à maitriser l'appro- visionnement de la production en minimisant les stocks.
K
Kanigen
Procédé de nickelage chimique garantissant un dépôt d'épaisseur constante sur toute les surfaces de pièces aux contours compliqués.
Kesternich
Test destructif mesurant la tenue en nombre de cycles d'une pièce ou ensemble mécanique positionné dans son contexte d'utilisation.
Kesternich (essai)
Essai destructif de corrosion accéléré au cours duquel les fixations sont exposées à une atmosphère saturée en vapeur d’eau et contenant du dioxyde de souffre. La résistance à la corrosion Kesternich est généralement spécifiée en nombre de cycles. Pour les fixations, l’essai est généralement effectué avec deux litres de SO2.
KEVLAR®
Fibre synthétique présentant une excellente résistance à la traction (de l’ordre de 3000 MPa), de fortes rigidi- tés, résistance aux chocs, à la fatigue, aux vibrations, et une faible densité. Utilisé par exemple en aéronautique.
L
Label
Le signe de reconnaissance de la conformité d'un produit ou d'un service, à un référentiel défini. Il est dans la plupart des cas attribué par un organisme indépendant, mais il peut aussi être autoproclamé.
Laiton
Alliage de cuivre et zinc (jusqu’à 46%) ductile et malléable ayant une bonne résistance à la corrosion.
Laitonnage
Revêtement métallique d'une surface par un alliage cuivre-zinc de composition déterminée- Le process de dépose s’effectue par procédé électrolytique ou par métallisation au pistolet.
Lamage
Logement cylindrique de faible profondeur obtenu par fraisage, permettant à la tête de vis de reposer sur une surface plane (et perpendiculaire à l’axe de la vis) de la pièce assemblée. Utilisé par exemple sur des pièces brutes de fonderie.
Lamellaire
On parle de revêtement lamellaire quand le dépôt de matière se présente sous forme de lamelles microsco- piques superposées – voir Revêtement de zinc lamellaire.
Laminage
Procédé de mise en forme d’un produit métallurgique par déformation plastique, obtenue par le passage forcé entre deux cylindres à axes parallèles tournant en sens inverse afin d’obtenir une tôle ou un profilé. Action qui fait subir une déformation permanente à un produit métallique.
Lanthane®
Type de filmogène (déposé et protégé) brillant et légèrement irisé, incluant des particules d’oxydes minéraux spécifiques pour la passivation des dépôts de zinc électrolytique.
Liaison mécanique
Relation entre deux pièces d’un mécanisme qui existe dès lors qu’il y a un contact entre elles. Les liaisons mécaniques sont caractérisées par leurs degrés de liberté (de 0 à 6).
Ligne, paille, repliure de laminage
Défaut de surface longitudinal inhérent au métal de base, en forme de ligne étroite et ouverte (droite ou légèrement incurvée) située sur le filetage, la tige, la tête et/ou sur le plat d’un hexagone.
Limite d’acceptation
Niveau de critère d’appréciation au-delà ou en deçà duquel le besoin est jugé non satisfait.
Limite d’élasticité
Contrainte à partir de laquelle une pièce ou un matériau commence à se déformer de manière irréversible. Pour les fixations, voir Limite d’élasticité à 0.2%, Limite d’élasticité à 0.0048d et limite inférieure d’écoulement.
Limite d’élasticité à 0,0048d (symbole Rpf)
Limite conventionnelle d’élasticité déterminée sur fixa- tion entière lors d’un essai de traction, pour toutes les classes de qualité (et tout particulièrement pour les classes 4.8, 5.8 et 6.8 obtenues par écrouissage) exprimée en mégapascal (MPa).
Limite d’élasticité à 0,2% (symbole Rp0.2)
Limite conventionnelle d’élasticité déterminée sur éprouvette lors d’un essai de traction, essentiellement pour les vis à métaux de classe de qualité ≥ 8.8 (obtenues par trempe et revenu), exprimée en mégapascal (MPa).
Limite d’endurance
Valeur maximale de la contrainte pour laquelle il est constaté 50% de rupture après un nombre infini de cycles de sollicitation.
Limite de fatigue
Valeur maximale de la contrainte pour laquelle il n’est pas constaté de rupture après un nombre infini de cycles de sollicitation.
Limite de rupture
Valeur de contrainte provoquant la rupture (progressive ou brusque) de la pièce la subissant.
Limite inférieure d’écoulement (symbole ReL)
Limite d’élasticité déterminée sur éprouvette lors d’un essai de traction, pour les vis à métaux de classes de qualité 4.6 et 5.6 (obtenues par écrouissage et recuit), exprimé en mégapascal (MPa).
Logigramme
Représentation schématique d’une équation logique ou d’un processus. Il utilise les symboles des fonctions logiques reliées par des connexions.
Longueur filetée
Longueur de la partie filetée d’une pièce – souvent normalisée avec une plage de tolérance importante.
Lot
Ensemble de pièces de caractéristiques communes, identifiées par un numéro univoque figurant à minima sur l’étiquette ou l’emballage du produit, et réalisées à partir d’une même matière première, ayant subi simultanément et sans interruption un même process de production, mais non nécessairement issues d’un même lot de fabrication – voir Lot de fabrication.
Lot d’ensemble
Association de fixations de nature différente fournies ensemble, par exemple vis à rondelle imperdable, boulons constitués de vis et écrous, etc.
Lot d’ensemble étendu
Lot d’ensemble dont les composants forment un tout, livrés par un fabricant unique, mais non nécessairement dans le même emballage ni en même temps, et composé de vis, d’écrous et de rondelles dont l’élément le plus influent (écrous ou rondelles indicatrices de pré- contrainte) est issu d’un lot de fabrication unique, les autres éléments (vis, etc.) pouvant provenir de plusieurs lots de fabrication.
Lot d’ensemble univoque
Lot d’ensemble dont les composants forment un tout, livrés ensemble par un fabricant unique dans un emballage unique, et composé de vis issues d’un lot de fabrication unique, d’écrous issus d’un lot de fabrication unique et de rondelles issues d’un lot de fabrication unique.
Lot de fabrication
Quantité d’éléments de fixation de même désignation fabriqués à partir d’une barre de fil ou de produit plat issu d’une même coulée, ayant subi simultanément et sans interruption le même processus de fabrication, et, le cas échéant, le même traitement thermique et/ou le même revêtement.
Lot de petite quantité : Quantité de fixations à revêtir issues d’un seul lot de fabrication, dont la taille est inférieure à la taille normale de la charge d’une ligne de revêtement.
LQ10
Pourcentage de fixations non conformes qui ont une chance sur dix d’être acceptées par l’application du plan d’échantillonnage.
Lubrifiant
Substance généralement utilisé pour maîtriser les caractéristiques de frottement des fixations revêtues, qui est intégrée au revêtement lui-même ou appliquée ultérieurement sur le revêtement, ou les deux, ou sur des fixations non revêtues (par exemple en acier inoxydable).
Lubrification
Opération d’application de lubrifiant (graisse, huile, bisulfure de molybdène, etc.) afin de limiter le frotte- ment entre pièces. Le résultat de cette opération.
M
M
Symbole du filetage pour les fixations à filetage métrique ISO, suivi pour la désignation du diamètre nominal des fixations à pas gros (par exemple M24) et du diamètre nominal et du pas pour les fixations à pas fin (par exemple M12x1,5).
Maillechort
Alliage de cuivre (Cu), nickel (Ni) et zinc (Zn).
Maintenabilité
Caractéristique d’un dispositif à être maintenu ou rétabli dans un état fonctionnel. De cette caractéristique, on peut déterminer la moyenne des temps de réparation (MTTR).
Malléabilité
Aptitude à la déformation sans rupture – elle est caractérisée par le coefficient d’allongement avant rupture lors d’un essai de traction.
Manganèse (symbole chimique Mn)
Métal gris-blanc, dur et fragile, souvent utilisé comme additif pour les aciers alliés, ou comme finition (Phosphatation cristalline, dite phosphatation manganèse, ayant pour but d'améliorer la résistance à la corrosion et les propriétés de frottement de la pièce traitée).
Manque (de matière)
Défaut de surface en forme de poche peu profonde ou de creux, dû à une insuffisance de remplissage du métal pendant le forgeage ou le refoulement (fixation en acier) ou de matière plastique lors de la phase d’injection (fixa- tions en plastique).
Marbrure
Apparence disgracieuse et non uniforme de la galvanisation, due à un acier de base non adapté à la galvanisation à chaud.
Marquage
Identification physique effectuée sur la fixation elle- même et codifiée de certains éléments de la pièce (matière, classe de qualité, identité du fabricant, filetage à gauche, etc.). Le marquage figure sur la tête d’une vis, sur une face d’un écrou et sur la partie lisse ou à une extrémité d’un goujon – pour les fixations à filetage ISO, le marquage est constitué à minima du symbole de la classe de qualité et de l’identification du fabricant, dès lors que les dimensions de la fixation le permettent (dans les faits à partir du diamètre 5 mm inclus) - En France, l’obligation de marquage et les obligations de conformité en découlant sont spécifiées dans les arrêtés du 20 Janvier 1995 et du 13 Octobre 1997.
Marquage CE
Marquage réglementaire symbolisé par le logo , ce qui est obligatoire pour tous les produits couverts par une ou plusieurs Directives ou Règlements européens qui le prévoient explicitement. Un produit marqué « CE » acquiert le droit de libre circulation sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne (ce n’est ni une marque de certification ou de qualité, ni une indication d’origine géographique). En apposant le marquage CE sur ces produits, le fabricant déclare respecter toutes les obligations réglementaires prévues.
Marquage (symbole de…)
Identification physique sur la fixation représentant la classe de qualité de la fixation, soit en clair (par exemple 8.8), soit par un marquage horaire, soit par un symbole géométrique (goujon).
Marquage d’identification
Nom ou symbole spécifique désignant le fabricant ou le distributeur des fixations, qui peut être marqué physiquement sur la fixation elle-même et/ou apposé sur l’étiquetage, la documentation.
Marque d’outil
Défaut de surface en forme de rayures longitudinales ou circonférentielles de faible profondeur, provoqué par le déplacement d’un outil sur la surface de la fixation.
Marque NF
Marque volontaire de certification attestant la conformité de caractéristiques, produits et/ou service qu’elle couvre aux normes et exigences complémentaires qui leur sont applicables, dans les conditions définies par un référentiel de certification NF. Pour les fixations, par exemple marque NF Boulonnerie de construction métallique.
Martelage
Travail à froid de métal au marteau ou par projection de grenaille.
Martensite
Le constituant martensitique définit la structure hors d’équilibre obtenue sur un acier après trempe (solution solide métastable sursaturée de carbone dans le fer α et possédant une structure quadratique).
Martensitique
Nuances d’acier inoxydable (symbole C) autotrempants ayant une teneur en chrome supérieure à 0,08% et une teneur en carbone aux environs de 13% - résistance à la corrosion limitée.
Matage
Déformation plastique localisée d’un matériau, par exemple sous l’effet d’une pression de contact élevée (cela peut conduire au tassement des pièces serrées dans un assemblage, et donc à une perte de tension).
Matoplastie
Revêtement d’un ou plusieurs métaux en poudre obtenu par action mécanique d’un matériau inerte sur des fixations, par projection de fines particules de métal en poudre contre le métal de base, par exemple au moyen de grenailles de verre.
Matriçage
Procédé de mise en forme de produits par pressage dans un moule présentant une forme en creux dite matrice.
Matrice (outillage)
En frappe ou forgeage, outillage permettant d’obtenir une forme extérieure en appliquant une force importante afin de contraindre le matériau à épouser la forme voulue.
Mélange de lot
Amalgame de fixations identiques mais provenant de lots de fabrications différents dans le même conteneur, boite ou emballage (non autorisé pour les fixations conformes aux normes ISO 898 ou ISO 3506, fortement déconseillé pour les autres types de fixation).
Mesurage
Ensemble d’opérations ayant pour but de déterminer la valeur d’une grandeur (dimension, masse, etc.). Le mesurage est limité à la détermination de grandeurs. Voir Essai.
Mesure
Résultat d’un mesurage.
Métal
Corps simple ayant un éclat caractéristique et des propriétés particulières de conduction (électrique, thermique).
Métal de base
Métal de la fixation sur lequel le revêtement est appliqué.
Métallisation
Mode de revêtement de surface consistant à projeter sur celle-ci un métal fondu pulvérisé par un fort courant gazeux. Dans certaines applications, on peut être conduit à préchauffer la pièce pour assurer l’adhérence du revêtement.
Métallurgie
Ensemble des procédés et des techniques d’extraction, d’élaboration, de formage et de traitement des métaux et alliages.
Méthode d’essai de référence
Méthode d’essai spécifiée dans une norme, qui doit être utilisée en cas de litige concernant la conformité par rapport à une caractéristique spécifiée.
Métastable
Qui possède une stabilité apparente hors des conditions de température et de pression définies par le dia- gramme d’équilibre.
Microbillage
Voir Décapage / Nettoyage - Opération de décapage à sec des pièces en projetant à leur surface des microbilles d'acier ou de verre arrachant la rouille.
Micro-dureté
Méthode d’essai de dureté de surface sous faible charge (jusqu’à HV 0.2 non compris). Pour les fixations, la dureté superficielle est déterminée en HV 0,3 (appelée dureté sous force réduite) et de façon comparative.
Micro-grippage (stick-slip)
Phénomène pouvant apparaître lors du serrage de fixa- tions filetées avec une vitesse de rotation élevée, du fait des surfaces en contact alternant une succession rapide de glissement/micro-grippage, par exemple avec des pièces antagonistes en aluminium, avec cataphorèse…
Micromètre (symbole µm)
Unité de longueur égale à un millionième de mètre, appelé « micron » dans le langage courant – Par analogie, instrument permettant de mesurer des grandeurs très faibles.
Minerai
Elément brut de terrain à partir duquel il est possible d’extraire des minéraux utiles et qui demande un traitement élaboré pour être utilisé par l’industrie.
Mise sur le marché
Dans le cadre du RPC, première mise à disposition d’un produit de construction sur le marché de l’union Européenne.
Modification Toute opération effectuée sur les fixations après leur fabrication initiale, qui a des conséquences sur la géo- métrie et/ou les caractéristiques physiques, mécaniques ou fonctionnelles des fixations.
Module d’élasticité (Module de Young)
Rapport entre la contrainte de traction appliquée à un matériau et la déformation qui en résulte lorsque celle- ci est totalement élastique.
Moletage
Procédé permettant à l’aide d’une molette d’effectuer des stries à la surface d’une tête de vis – par extension, résultat de cette opération.
Moment quadratique
Somme des produits des contraintes élémentaires par rapport au centre de gravité d’une section plane.
Monomère
Constituant des matières plastiques, composé d’une suite d’atomes de carbone liés entre eux et à d’autres éléments (hydrogène, azote, chlore…).
Montage
Opérations organisées d’assemblage des différents constituants d’un produit visant à le mettre en état de fonctionnement.
Moulage
Procédé d’obtention de pièce par coulée d’un matériau sous forme liquide dans un moule.
Multi-entraînement
Se dit d’une vis présentant deux types d’entraînement, par exemple vis à six lobes internes fendue (montage par outillage et démontage manuel au tournevis possible).
N
Nettoyage / décapage mécanique
Elimination des substances / matériaux étrangers tels que les oxydes métalliques, la calamine, etc… de la surface des fixations par projection de matériaux contre cette surface (il peut s’agir de procédés de grenaillage sphérique ou angulaire, de sablage, de microbillage, etc.).
Nettoyage / dégraissage chimique
Elimination des substances / matériaux étrangers tels que les oxydes métalliques, la calamine, l’huile, etc., de la surface des fixations, par procédés chimiques.
Newton (symbole N)
Unité de mesure de force, équivalent à la force capable de communiquer à une masse de 1 kilogramme une accélération de 1 m par seconde au carré (1 newton permet d’augmenter la vitesse d’une masse de 1 kilo- gramme de 1 mètre par seconde chaque seconde).
Newton-mètre (symbole Nm on N.m.)
Unité de mesure du moment d’une force équivalent au moment d’une force de 1 newton dont le bras de levier par rapport au centre de rotation est de 1 mètre.
NF – NF EN – NF EN ISO – NF ISO
Sigles identifiant les normes françaises (NF) publiées par L’AFNOR et précédant le numéro de la norme. Pour les fixations, l’indice de classement est NF E 25-… pour les normes publiées à partir de 1982 (NF E 27-… jusqu’en 1982).
Nickel (symbole chimique Ni)
Métal blanc grisâtre et brillant, utilisé afin d’améliorer la résistance à la corrosion (par exemple en association avec le zinc pour un revêtement zinc-nickel ou comme élément chimique d’addition pour un acier allié), à la traction et à la limite élastique d’un alliage.
Nickelage
Action de revêtir le nickel, ou revêtement de nickel obtenu par cette opération, afin d’améliorer l’esthétique ou la résistance à la corrosion et à l’usure d’un produit.
Nickelage chimique
Process de nickelage par réduction catalytique d’un sel de nickel.
Nickelage électrolytique
Process de nickelage par traitement électrolytique.
Nitruration
Traitement thermochimique de durcissement superficiel d’alliage ferreux par diffusion d’azote vers l’intérieur de la pièce (accroissement de la dureté superficielle et amélioration des propriétés de fatigue et de frottement).
Niveau de qualité acceptable (NQA)
Niveau de qualité qui, dans un plan d’échantillonnage, correspond à une probabilité élevée d’acceptation d’un lot (pour les fixations, cette probabilité doit être supérieure ou égale à 95%).
Niveau d’un critère d’appréciation
Grandeur repérée dans l’échelle adaptée pour un critère d’appréciation d’une fonction. Cette grandeur peut être celle recherchée en tant qu’objectif ou celle atteinte pour une solution proposée.
Nomenclature
Liste détaillée des pièces ou composants constituant le produit. Elle est liée au dessin de conception d’ensemble par un repérage.
Nominal
Terme qui réfère à une valeur typique désirée ou de référence d’une caractéristique (mécanique, dimensionnelle…) définie dans une spécification (une valeur nominale peut être en dehors des limites de tolérance). Par exemple résistance nominale à la traction d’une vis.
Nominale (dimension)
Dimension à laquelle on se réfère pour définir les dimensions limites d’une spécification, calculées en fonction de tolérances spécifiées. Nom utilisé pour qualifier cette dimension, par exemple « diamètre nominal de filetage », identique pour les vis et les écrous.
Non ferreux
Qualificatif d’un métal contenant moins de 50% de fer : aluminium, cuivre, magnésium, zinc, et leurs alliages.
Non-conformité
Déviation d’une caractéristique par rapport aux exigences spécifiées.
Non-qualité
Ecart préjudiciable constaté entre la qualité livrée et la qualité prévue.
Normalisation (matériau)
Traitement thermique comportant une austénitisation suivie d’un refroidissement à l’air calme : il caractérise l’état dit normalisé (recuit).
Normalisation
Activité d’intérêt général qui a pour objet de fournir des documents de référence officiels (norme, fascicule de documentation, rapport technique…), établis par un organisme reconnu, et par consensus entre l’ensemble des parties intéressées (fabricants, distributeurs, utilisateurs). En France, la normalisation est assurée par l’Afnor et les bureaux de normalisation qui organisent l’élaboration des normes françaises et la participation aux normes européennes et internationales.
Norme
Document de référence utilisé dans les échanges commerciaux (contrats privés et marchés publics) qui définit des caractéristiques, critères et/ou moyens de contrôle pour des usages communs et répétés. Une norme est d’application volontaire, elle devient obligatoire lorsqu’elle est référencée dans une réglementation ou lorsqu’elle est référencée dans un contrat.
Norme de produits
Norme définissant toutes les caractéristiques d’un type de fixation (par exemple vis à tête cylindrique à six pans creux), en incluant les dimensions et tolérances (schéma, gamme de diamètres et longueurs…) et les autres caractéristiques par rapport aux normes fonda- mentales et aux normes générales.
Norme européenne
Toutes les normes européennes sont obligatoirement publiées dans tous les pays de l’Union Européenne ainsi que dans 6 autres états membres (Suisse, Norvège, Islande, Turquie…) avec annulation obligatoire des normes nationales sur le même sujet. La norme européenne est publiée par les organismes officiels nationaux et est donc précédée par le sigle NF (langue française), BS (langue anglaise) DIN (langue allemande). Elle peut également être publiée dans d’autres langues sous la responsabilité de l’organisme national considéré.
Norme expérimentale (symbole XP)
Norme française nécessitant une période d’expérimentation ou de mise à l’épreuve et qui, dans un délai maximum de 5 ans, est examinée pour être homologuée, remise à l’étude ou supprimée.
Norme fondamentale
Pour les fixations, norme définissant l’ensemble des caractéristiques générales pour une famille de pro- duits : matériaux, caractéristiques mécaniques et phy- siques, méthodes d’essais, marquage…mais pas les dimensions.
Norme générale
Pour les fixations, norme définissant un aspect particulier relatif aux fixations : par exemple, revêtement de zinc lamellaire, contrôle de réception, entraînement à six lobes internes…
Norme harmonisée (symbole hEN)
Norme européenne, support au marquage CE exigé par une Directive européenne ou un Règlement européen pour la libre circulation des produits.
Norme homologuée
Norme française ayant fait l’objet de la procédure officielle d’approbation (enquête publique) et de publication, l’homologation lui conférant son caractère officiel et national. Une norme homologuée peut être rendue obligatoire à l’appui d’une réglementation notamment dans les domaines de la sécurité, de la santé, de l’environnement…
NQA
Voir Niveau de Qualité Acceptable. Critère définissant le type de contrôle par échantillonnage à effectuer.
NQT
Non Quenched and Tempered : non trempé et revenu. S’utilise pour différencier certains écrous dont la classe de qualité est obtenue uniquement par écrouissage, par exemple un écrou M6 de classe 8 NQT.
NSS
Neutral Sal Spray test: voir Brouillard salin neutre.
Nuance d’acier
Terme utilisé pour définir une catégorie d’acier de désignation type, correspondant à une composition chimique définie.
Numéro de coulée
Numéro d’identification donné par le producteur métallurgiste à une fabrication homogène (matière, nuance, composition, procédé d’élaboration, installation utilisée, traitement…).
Numéro de lot
Numéro d’identification correspondant à un lot de pro- duits finis supposés homogènes, de même désignation, issu du même fabricant, mais sans que cela corresponde à l’ensemble des critères du lot homogène de fabrication.
Numéro de lot de fabrication
Code alphanumérique unique attribué par le fabricant à un lot de fabrication de fixations et permettant la traçabilité totale.
Numéro de traçabilité
Code alphanumérique attribué par un fabricant ou dis- tributeur, qui identifie le numéro de lot de fabrication d’origine de façon univoque.
O
Olygocyclique (domaine de fatigue)
Domaine de fatigue pour lequel les ruptures sont pré- cédées d’une déformation globale notable, après un petit nombre de cycles (<105).
Outil
Au sens général, effecteur agissant directement sur la matière d’œuvre afin de lui apporter une valeur ajoutée : outil de coupe, outil de déformation…
Oxydation
Formation à la surface d’un produit, et sous l’action d’un milieu, d’une couche d’oxyde plus ou moins adhérente. Réaction de combinaison chimique avec l’oxygène d’un corps ayant pour effet la perte d’un ou plusieurs élec- trons – Cette réaction a souvent des effets de détério- ration des caractéristiques – Voir Rouille rouge.
Oxydation blanche
Aussi appelée improprement « rouille blanche », oxyde de couleur blanche se développant par transformation du zinc, de l’alliage de zinc ou de l’aluminium composant le revêtement de surface sous l’effet d’oxydant.
Oxydation chimique
Résultat d’une opération d’oxydation par un agent chimique.
Oxydation interne
Oxydation accompagnée d’une diffusion de l’oxygène qui se fixe à plus ou moins grande profondeur à l’intérieur du métal sous forme d’oxydes dispersés (peut caractériser un défaut de traitement thermique – pollution de l’atmosphère à l’intérieur de l’enceinte d’un four).
P
P
Symbole pour le pas du filetage.
Palanquée
Montage utilisé en galvanisation à chaud, sur lequel sont accrochés les pièces à traiter.
Parkérisation
Procédé de phosphatation.
Pas d’écrou
Distance axiale parcourue par l’écrou pour une rotation de 360° (cas de filetage à simple filet).
Pas du filetage
(symbole P) Distance entre deux filets consécutifs d’un filetage – Cette mesure est exprimée en millimètre pour les filetages de type métrique et en nombre de filets au pouce pour les filetages de type anglais ou américain.
Pas fin
Pour les filetages métriques ISO à 60°, pas (P) dont la distance entre deux filets consécutifs d’un filetage dont la valeur nominale normalisée est inférieure à celle d’un pas « normal » ou « gros », Il suit la désignation du dia- mètre nominal après le signe x, par exemple M 16x1,5.
Pas gros
Pour les filetages métriques ISO à 60°, pas (P) dont la distance entre deux filets consécutifs d’un filetage dont la valeur nominale est standard – dit aussi « pas normal ». Sans précision, le filetage des fixations est à pas gros.
Passivation
Couche de conversion chimique sur un revêtement métallique assurant une protection cathodique sacrificielle (principalement les revêtements de zinc ou d’al- liage de zinc), obtenue par immersion dans une solution chimique adéquate (solution de passivation), afin de réduire la vitesse de corrosion du revêtement métallique et/ou d’obtenir une coloration - ou - Traitement chimique qui augmente l’épaisseur du film d’oxyde riche en chrome apparaissant naturellement sur tous les types de surface en acier inoxydable, l’alu- minium…
Passivité de l’acier inoxydable
Etat de la surface chimiquement inactive des aciers inoxydables.
Pc
Abréviation de « Property Class » - Voir Classe de qualité.
PDCA Plan
Processus en 4 phases afin d'améliorer l'efficacité de toutes les actions engagées dans l'entreprise / P = Préparer, prévenir – Do = dérouler – Check = contrôler, mesurer – Act = analyser, améliorer :
PED
Pressure Equipment Directive – Voir DESP.
Pénétrateur
Elément mécanique avec une extrémité en forme de pyramide, bille ou cône utilisés lors des essais de dureté pour indenter la surface d’une pièce.
Perçage
Opération de réalisation d’un trou cylindrique à l’aide de mèche ou foret – le trou peut être borgne ou débouchant (traversant).
Perlite
Agrégat de ferrite (fer α) et de cémentite (carbures de fer Fe3C) formé par la décomposition de l’austénite. Selon la forme de la cémentite, on distingue la perlite lamellaire et la perlite globulaire ou nodulaire.
Perpendicularité
Application géométrique tolérancée relative à deux éléments géométriques formant entre eux un angle de 90° (droites ou surfaces planes).
Phillips (empreinte)®
Type d’empreinte cruciforme – codification « H » - nom déposé.
Phosphatation
Couche de phosphates insolubles obtenue par immersion des fixations dans une solution d’acide phosphorique, de phosphates et d’additifs. La phosphatation peut améliorer l’adhérence d’un revêtement ultérieur, les caractéristiques de frottement lorsqu’elle est lubrifiée et/ou assurer une protection temporaire.
Phosphatation au Zinc Phosphatation cristalline, dite phosphatation Zinc, ayant pour but d'améliorer la résistance à la corrosion et/ou les propriétés de déformation de la pièce traitée (par exemple lors des conditions sévères de déformation par frappe à froid).
Phosphatation Manganèse
Phosphatation cristalline, dite phosphatation Manganèse, ayant pour but d'améliorer la résistance à la corrosion et/ou les propriétés de frottement de la pièce traitée.
Phosphate
Couche de sels d'acide phosphorique.
Plage de serrage
Etendue du résultat escompté suite à l’opération de serrage, issu d’un calcul et qui dépend des pièces assemblées, des fixations et de la précision du moyen de serrage – voir NFE 25-030.
Plan d’appui
Surface d’un objet qui assure un contact ou transmet des sollicitations. En fixation, désigne les faces d’appui sous tête de vis, sous écrous, et/ou surface des rondelles.
Plan de contrôle
Plan qui définit le processus de fabrication des fixations avec des points de contrôle qui assurent des procédures afin de contrôler et de réduire la variabilité du processus et du produit.
Plan d’échantillonnage
Plan selon lequel un échantillon est prélevé pour le contrôle, afin de déterminer l’acceptabilité d’une population définie de fixations.
Plan médian
Plan situé au milieu d’un objet. C’est souvent le plan choisi pour effectuer la coupe d’un objet symétrique.
Planéité
Spécification géométrique tolérancée relative à une surface plane dont la forme est comparée à un plan parfait.
Plasticité
Caractéristique d’une matière dont les déformations restent permanentes lors de l’arrêt des sollicitations.
Pliage
Procédé de formage à froid permettant de réaliser des pièces par déformation permanente d’un plan de tôle.
Poêlier
Forme de tête de vis Ronde Large et plate (en forme de poêle à frire posée à l’envers) à entraînement interne, à capacité de charge réduite – codification RL.
Poids de couche
Masse totale du revêtement rapportée à la surface chimique active mouillée. Unité : gramme/mètre carré (g/m2).
Polissage
Opération de finition terminale consistant à rendre la surface plane, brillante et sans rayure ou aspérité. A ce stade, les examens micrographiques peuvent servir à définir :
• la notion de propreté inclusionnaire du matériau (quantification suivant indices et comparaison avec images types – oxydes, sulfures, silicates, aluminates),
• un mesurage d’une épaisseur de revêtement (avant attaque chimique métallographique).
Polyamide
Produit synthétique résultant de la polycondensation d’un diacide et d’une diamine ou d’un aminoacide sur lui-même - utilisé en fixation pour ses qualités de résistance chimique et électrique.
Polymère
Matière constituée de macromolécules (molécules géantes) rentrant dans la composition des matières plastiques.
Polymérisation
Réaction chimique où de petites molécules (mono- mères) réagissent entre elles pour former des molécules de masse plus élevée (polymères), le plus souvent sous l’effet de la chaleur (plastiques, résines…).
Position d’une tolérance
Dans le système ISO, symbolisée par une lettre majuscule (alésage, dimension extérieure) ou minuscule (arbre, dimension intérieure), elle définit la position de la zone de tolérance par rapport à la dimension nominale. Elle conditionne la valeur des écarts inférieurs et supé- rieurs.
Pouce
Traduction française d’une unité de mesure de longueur anglo-saxonne (inch) dont la valeur est de 25,4 mm.
Pozidriv (empreinte)®
Type d’empreinte cruciforme – codification « Z » - nom déposé.
PPM (Pièces Par Million)
Méthode d’évaluation du nombre de pièces potentiellement non conformes de lots de fabrication de fixations finies, au moyen d’un calcul basé sur un million de pièces – exemple : 40 PPM pour absence de filetage.
Précontrainte
Tension introduite dans la fixation d’un assemblage, qui maintient les pièces serrées, exprimée en Newton (N) – appelée aussi précharge.
Préparation de surface
Procédé utilisé sur les fixations brutes afin de permettre une bonne adhérence du revêtement, comprenant généralement plusieurs opérations successives : dégraissage, décapage, rinçage(s)…
Pression
Dans le système international de mesure, rapport entre la valeur de la force exercée perpendiculairement à une surface et la surface de celle-ci. Elle s’exprime en Pascal (symbole Pa) – 1Pa = 1N/m2 – à l’intérieur d’un matériau la pression est appelée Contrainte.
Prétraitement
Opération(s) mécanique(s) et/ou chimique(s) préparant la surface des fixations en vue du revêtement, par exemple nettoyage/dégraissage chimique, nettoyage/décapage mécanique, dégraissage, décapage chimique.
Prévention
Dans le cadre d’un système qualité, ensemble des moyens, des mesures de sécurité et d’organisation per- mettant d’éviter ou réduire la probabilité d’accidents ou d’incidents de non-qualité.
Prix
Equivalent monétaire du produit ou du service dans une transaction commerciale. Il est sensiblement différent du coût complet.
Probabilité d’acceptation
Probabilité qu’un lot de qualité donnée soit accepté par un plan d’échantillonnage donné.
Procédé
Technique de réalisation permettant l’élaboration d’un produit et mettant en œuvre un système de fabrication : usinage, formage, frappe, etc.
Procédure
Méthode formalisée de réalisation d’une activité. C’est une composante essentielle d’un système qualité.
Process / Processus
Ensemble des étapes ou transformations nécessaires à la fabrication d’un produit ou à l’élaboration d’un service.
Productivité
Capacité à produire des services ou produis conformes dans un délai défini et des conditions économiques favorables. C’est un des éléments de la compétitivité.
Produit de construction Dans le cadre du RPC, tout produit ou kit fabriqué et mis sur le marché en vue d’être incorporé de façon durable dans des ouvrages de construction ou des parties d’ouvrages de construction, et dont les performances influent sur celles des ouvrages de construction en ce qui concerne les exigences fondamentales applicables auxdits ouvrages.
Profil
Ensemble des traits qui caractérisent le contour d’un objet. En visserie, se dit d’un filetage selon un plan parallèle à son axe. Il peut être contrôlé à l’aide d’un projecteur de profil.
Profil de base (filetage)
Profil théorique du filetage dans un plan axial, défini par des dimensions, des angles et des troncatures théoriques, commun aux filetages intérieurs et extérieurs. Par exemple profil de filetage ISO pour les fixations.
Propriétés mécaniques
Caractéristiques mécaniques spécifiques à un matériau/ ou produit mesuré via des machines de test (traction, résilience, dureté). Leurs valeurs sont définies dans les normes en vigueur, en fonction principalement de la désignation et dimensions des produits.
Protection anodique
Aptitude du revêtement à jouer un effet barrière, le métal de base n’étant attaqué que lorsque la continuité du revêtement est atteinte (par exemple du fait de rayures). Cette aptitude existe par exemple pour les revêtements à base de chrome, nickel, cuivre, étain…
Protection cathodique
Aptitude du revêtement à agir comme une couche sacrificielle et ainsi protéger le métal de base de la fixation dans ses conditions d’environnement, en cas d’endommagement du revêtement (par exemple par rayures). Cette aptitude existe par exemple pour les revêtements à base zinc, cadmium…
Protection temporaire
Protection limitée contre la corrosion, essentiellement destinée au transport et au stockage des fixations. L’huile, les couches de conversion, l’oxydation noire et les cires sont des exemples de protections temporaires.
Protocole
Document décrivant sous forme de texte et/ou de graphe comment est effectuée une opération.
PTFE
Le polytétrafluoréthylène est un polymère à haut poids moléculaire utilisé pour améliorer le coefficient de frot- tement des pièces traitées.
Pulvérisation
Méthode d'application utilisée en revêtement lamellaire à l'attache visant à envoyer de fines particules de produit sur la pièce à l'aide de pistolets électrostatiques.
Q
QT
Quench and Tempered = trempé et revenu. S’utilise pour différencier certains écrous dont la classe de qualité est obtenue par trempe et revenu, par exemple un écrou M20 de classe 8 QT.
Qualification
Ensemble des opérations permettant de vérifier la conformité des capacités et performances d’un produit ou d’un processus.
Qualité
Aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences (besoins ou attentes formulés, implicites ou imposés) (définition de la norme ISO 9000). Démarche consistant à fournir au client une prestation (produit matériel ou immatériel, service) répondant à son besoin ou à sa demande formalisée.
Qualité d’une tolérance
Dans le système ISO, symbolisée par un numéro, elle définit la valeur de l’intervalle de tolérance (IT) exprimée en microns.
R
Raccordement sous tête
Zone de transition progressive entre la tête d’une vis et sa partie lisse (vis partiellement filetée) ou son filetage (vis entièrement filetée), caractérisée par le rayon sous tête et la longueur de raccordement.
Rapport d’essai F2.2 des fixations
Document de contrôle établi par le fabricant conformé- ment à la norme ISO 16228, déclarant que les fixations livrées sont conformes à la commande et aux normes ou exigences spécifiées, et comprenant des résultats basés sur un contrôle non spécifique. Ce document est validé par un représentant autorisé du fabricant.
Rapport d’essai F3.1 des fixations
Document de contrôle établi par le fabricant ou le distributeur conformément à la norme ISO 16228, déclarant que les fixations livrées sont conformes à la commande et aux normes ou exigences spécifiées, et comprenant des résultats basés sur un contrôle spécifique. Ce document est validé par un représentant autorisé du fabricant ou du distributeur.
Rapport d’essai F3.2 des fixations
Document de contrôle établi par le représentant autorisé externe conformément à la norme ISO 16228, déclarant que les caractéristiques vérifiées des fixations examinées sont conformes aux exigences spécifiées, et comprenant des résultats d’essais et/ou d’inspection finale issus d’un contrôle spécifique. Ce document est validé par le représentant externe autorisé.
Rayon sous tête (symbole r) Rayon de la zone de raccordement entre la tige d’une vis et la tête – le rayon sous tête participe de façon significative au calcul du couple de serrage d’une vis – sa conformité normative est donc essentielle.
REACH / Registration, Evaluation and Authorization of CHemicals
Nom du règlement européen mettant en place un système intégré sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions d’utilisation des substances chimiques potentiellement dangereuses pour la santé humaine qui couvre le contrôle de la fabrication, de l’importation, de la mise sur le marché et de l’utilisation des substances concernées.
Recristallisation
Développement, par germination et croissance, de nouveaux grains à partir de la matrice écrouie.
Rectification
Opération de finition (parachèvement) à l’aide d’une meule pour améliorer l’état de surface d’une pièce (élimination de défauts résultant généralement du manque de précision lors d’une opération de mise en forme antérieure ou de déformations provoquées par un traitement thermique).
Rectitude
Spécification géométrique tolérancée relative au profil de chaque génératrice d’un cylindre ou d’un cône dont la forme est comparée à une droite parfaite.
Recuit
Opération de traitement thermique consistant à élever la température d’une pièce à un niveau légèrement supé- rieur à la température de transformation puis un main- tien en température suivi d’un refroidissement lent, afin d’assurer son équilibre physico-chimique et structurel (après retour à température ambiante, le produit est dans un état structurel proche de l’état d’équilibre stable avec une structure de type ferrite + perlite). Utilisé pour les fixations avant frappe (pour déformer plus facilement la matière) ou après frappe (pour diminuer l’effet d’écrouissage et/ou augmenter l’allongement).
Recuit de détente
Opération pour les pièces en acier traité modifiées mécaniquement après une opération de trempe, consistant en un chauffage pendant une heure à une tempéra- ture comprise entre 190°C et 210°C (relaxation des contraintes introduites lors des opérations d’usinage et/ou de traitement thermique – pas de modifications notables des caractéristiques mécaniques).
Référentiel de certification
Ensemble des documents de référence nécessaires à la certification d’un produit ou d’un service (règles générales du système de certification, normes concernées et exigences complémentaires) ainsi que les conditions dans lesquelles la certification est attribuée, contrôlée et reconduite pour une application donnée. Par exemple référentiel Boulonnerie de Construction Métallique NF070 pour les fabricants de boulons (référentiel principal) et NF382 pour les distributeurs (référentiel complémentaire).
Refoulement
Procédé de fabrication utilisé pour former les têtes de vis, un volume de matière défini étant compressé sur une matrice (forme plate ou liée à la géométrie de la tête à former).
Réfractaire
Se dit de matériaux métalliques ou céramiques résistant à des températures extrêmes sans rupture ou fusion et/ou à certaines actions chimiques.
Règlement européen
Texte législatif publié au Journal Officiel de l’Union européenne (JOUE) similaire à une Directive Européenne, mais qui – contrairement à une Directive – s’applique directement tel quel dans chaque pays de l’Union après une période transitoire définie, sans transposition dans chacune des législations nationales. Il fixe également des objectifs et laisse soin à des documents complémentaires (normes harmonisées par exemple) de définir les spécifications par catégorie de produits.
Rejet (entraînement)
Effet d’éjection d’un outil d’entraînement dû à sa géo- métrie lors de l’application d’un couple de serrage.
Relation couple/tension
Pour les assemblages vissés à filetage métrique ISO, caractérise l’aptitude à obtenir une tension dans la fixation lors de l’assemblage au moyen d’un couple de serrage.
Relaxation (assemblage)
Dans un assemblage vissé, perte de charge à position constante sous l’effet en général d’une exposition pro- longée à la température.
Relaxation des contraintes (acier)
Traitement thermique ayant pour but de diminuer les contraintes propres de caractère macroscopique par substitution de déformations plastiques aux déformations élastiques initiales. Il comprend un chauffage et un maintien à une température suffisante pour que l’abaissement concomitant de la limite d’élasticité et éventuellement le fluage permettent la relaxation des contraintes. Il se termine par un refroidissement lent.
Repli
Défaut de surface des produits laminés ou gorgés ou lors du roulage des filets de vis, provoqué par le repli de la matière sur elle-même.
Repli dans les filets
Défaut de surface caractérisé par une double épaisseur de métal dans le filetage, généré par l’opération de roulage à froid des filets, souvent refermé.
Repli de forge
Défaut de surface caractérisé par un déplacement et recouvrement de métal en surface pendant le forgeage.
Représentant autorisé
Personne ayant autorité pour valider et signer les documents de contrôle au nom du fournisseur, et dont la position au sein de l’organisation évite les conflits d’intérêt avec d’autres fonctions, telles que les achats, la production, le service financier ou les ventes.
Représentant autorisé externe
Tierce partie ayant fait l’objet d’un accord entre le client et le fournisseur, ou organisme du contrôle désigné par le client, ou organisme désigné par une autorité réglementaire.
Résilience
(symbole KU ou KV) Propriété mécanique d’un matériau vis-à-vis de l’absorption d’un choc correspondant à la quantité d’énergie libérée par le matériau au moment de la rupture d’une éprouvette normalisée (entaillée en U ou en V) et donc caractérisant la non-fragilité d’un matériau à une température spécifiée – mesure exprimée en Joule.
Résine
Composé synthétique non-métallique obtenu par process chimique et utilisé dans la fabrication de matières plastiques. Elle peut être utilisée comme support d’enrobage, utilisé à froid ou à chaud, pour le polissage d’un échantillon de pièce (coupe macro ou micrographique).
Résistance
Contrainte nominale maximale qu’un matériau puisse supporter.
Résistance à la corrosion
Caractéristique fonctionnelle liée à la nature de la fixation ou de son revêtement. Elle peut être exprimée par rapport à une corrosion naturelle en milieu extérieur, ou par rapport à un essai de corrosion en enceinte climatique (essai de brouillard salin, essai Kesternich…) ou par rapport à une substance chimique (acide…).
Résistance à la fatigue
Aptitude d’un matériau ou d’une fixation à résister de façon durable à des cycles élevés de contraintes sur une longue période de temps, exprimée en nombre de cycles.
Résistance à la traction (symbole Rm)
Caractéristique mécanique essentielle d’une vis, goujon ou tige filetée, correspondant au ratio entre la charge maximale mesurée lors d’un essai de traction et la section résistante de la fixation, exprimée en mégapascals (MPa=N/mm2).
Résistance au brouillard salin
Exprimée en HBS (heures au brouillard salin), durée de résistance avant apparition d’oxydation blanche (pour un revêtement) ou de rouille rouge (matériau de la fixation) ou d’un matériau ou d’un revêtement, lors d’un essai dans une enceinte climatique où est pulvérisée une solution saline.
Résistance au cisaillement
Aptitude à la résistance à deux efforts exercés perpendiculairement et de façon opposée à l’axe principal de la pièce.
Résistance élastique
Aptitude d’un matériau à résister jusqu’à un niveau minimal donné (voir limite élastique) au-delà duquel la déformation provoquée par la contrainte devient permanente (déformation plastique).
Restauration
Traitement thermique ayant pour objet de provoquer le rétablissement au moins partiel des propriétés mécaniques d’un métal écroui sans modification apparente de sa structure. Il est réalisé à une température inférieure à celle du traitement de recristallisation mais à une température d’autant plus élevée que l’on recherche une restauration plus poussée des propriétés.
Résultante
En mécanique, force unique agissant sur un corps et ayant les mêmes effets que l’ensemble des forces composantes agissant simultanément.
Retassure
Cavité qui se forme au cours du retrait lors de la solidification d’un métal liquide.
Retrait
Diminution de volume d’un matériau due à une perte d’eau ou à une baisse de température, typiquement lors d’un refroidissement de traitement thermique ou d’une opération de soudage (retrait thermique).
Revenu
Opération de traitement thermique effectuée après la trempe consistant à maintenir les pièces métalliques à une température inférieure à la température de trans- formation, afin de supprimer les tensions internes dues à la trempe, et conférer aux pièces leurs caractéristiques mécaniques (pour les fixations, résistance à la traction, allongement…).
Revêtement / finition
Etat de la surface dans lequel les fixations doivent être livrées, par exemple sans finition particulière, résultant d’une oxydation consécutive à un process, huilées, lubrifiées, passivées (pour l’acier inoxydable, l’aluminium, etc.), ou bien revêtues.
Revêtement à l’attache
Procédé au cours duquel les fixations sont disposées individuellement dans un dispositif adéquat (en général un support ou un rack) pour être revêtues.
Revêtement au tonneau
Procédé de revêtement ou une charge de fixations en vrac est transportée dans un tonneau tout au long des étapes successives du procédé.
Revêtement chimique
Procédé de revêtement obtenu par voie humide et immersion, générant un dépôt par conversion chimique à la surface des fixations sans application de courant électrique, par exemple phosphatation.
Revêtement de surface
Traitement métallique ou non métallique déposé sous forme de couche sur la surface d’un matériau ou d’une pièce – En matière de fixation, le terme est plutôt réservé pour des opérations telles que cémentation, carbonitruration…
Revêtement de zinc lamellaire
Revêtement non électrolytique composé de lamelles métalliques (majoritairement de zinc) dispersées dans un liant adéquat, appliqué sur les fixations par immersion ou projection et suivi d’une cuisson.
Revêtement de zinc par diffusion thermique
Revêtement composé d’un alliage de zinc-fer obtenu par tonnelage des fixations dans la poussière de zinc chauf- fée à une température inférieure au point de fusion du zinc (généralement aux environs de 400°C).
Revêtement électrolytique
Revêtement à base métallique effectué par électrolyse dans un ou des bains à base de sels de métaux (appli- cation d’un courant électrique continu dans un milieu aqueux) – L’épaisseur et la maitrise du cycle de fabrication déterminent le niveau de performance contre la corrosion.
Revêtement électrophorétique
Revêtement obtenu par l’application d’un champ élec- trique générant le dépôt de molécules de polymère chargées sur les fixations, suivi d’une cuisson.
Revêtement en vrac
Procédé au cours duquel les fixations sont revêtues en vrac, par exemple dans un panier ou un tonneau en rotation.
Revêtement par pulvérisation
Procédé de revêtement à l’attache ou en vrac au cours duquel un mélange de revêtement liquide finement divisé en gouttelettes est projeté sur les fixations à revêtir.
Revêtement trempé
Principe d’application d’un revêtement lamellaire en vrac ou à l’attache consistant à plonger les pièces dans le bain du produit à appliquer puis à retirer les excès du produit par centrifugation.
Rigidité
Grandeur physique exprimant la résistance qu’oppose une substance solide aux efforts de compression, torsion ou cisaillement (exprimée en unité de force par unité de longueur) – utilisée par exemple pour caractériser la raideur de pièces ressorts (l’inverse de la rigidité est la souplesse).
Risque fournisseur
Probabilité qu’un lot soit rejeté bien que son niveau de qualité corresponde aux valeurs respectives de NQA, lorsqu’un plan d’échantillonnage est appliqué.
Rivet aveugle
Fixation formée d’une partie tubulaire cylindrique et d’une tige renflée à une extrémité qui, après mise en place du rivet dans le trou de passage des pièces à assembler, vient déformer le corps du rivet, provoquant ainsi le sertissage.
Rivet plein
Fixation formée d’une tête et d’une tige cylindrique qui est posée à chaud au moyen d’une machine de rivetage et d’un outillage adapté (bouterolle) – par exemple, rivets utilisés pour la construction de la Tour Eiffel.
Rivetage
Opération manuelle ou automatisée de mise en place et sertissage de rivets afin d’assembler des pièces entre elles. Le rivetage en aveugle ne nécessite l’accès que d’un seul côté des pièces à riveter.
Rockwell (dureté)® (symbole HRC ou HRB)
Dureté déterminée à l’aide d’un pénétrateur en forme de cône (HRC) ou de bille 5HRB) appliqué sous une charge définie, par mesure de la profondeur d’enfonce- ment dans le matériau. Elle est notamment utilisée pour les matériaux trempés et revenus et pour les outillages.
RoHS
Directive européenne « Restriction of Hazardous Substances », Voir D3E : Directive européenne 2002/96/CE « Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques », afin d’interdire ou de restreindre l’utilisation de certaines substances dangereuses : chrome hexavalent (Cr(VI), métaux lourds (cadmium, plomb…). La finition courante dite « bichromatée jaune » n’est donc plus autorisée pour ces marchés.
Rondelle
Fixation destinée à un assemblage comportant un trou de passage pour l’élément de serrage, généralement obtenue à partir de métal en feuille et forme extérieure ronde. Par exemple rondelle plate, conique… mais aussi rondelle carrée, rondelle Grower…
Rondelle imperdable
Rondelle (conique, plate…) qui a été incorporée à la fixation lors du processus de fabrication (par exemple par roulage des filets de la vis après montage ou par sertis- sage sur un écrou), qui reste libre de tourner mais ne peut être désolidarisée de la fixation.
Rondelle indicatrice de précontrainte (DTI)
Dispositif d’indication d’effort placé sous la tête de la vis ou sous l’écrou des boulons HR ou HV, l’une des faces de la rondelle comprenant des protubérances qui sont comprimées sous l’effort, le jeu moyen après serrage étant représentatif de la précontrainte dans le boulon – DTI = Direct Tension Indicator.
Rouille rouge
Corrosion du métal de base pour les fixations en acier ou alliage de fer formé d’oxyde ferrique hydraté de couleur brun-roux, se produisant par transformation du fer en présence d’agent oxydant – cette altération est destructive puisqu’elle caractérise l’attaque du substrat en acier sur pièce revêtue.
Roulage
Procédé d’obtention du filetage d’une fixation métallique par déformation de la matière au-delà de sa limite d’élasticité, par rotation et forte poussée de la pièce entre des molettes ou des peignes qui reproduisent leur profil sur la pièce.
RPC
Règlement européen 305/2011/UE « Produits de Construction », impliquant un marquage CE qui permet la libre circulation des produits. Pour les fixations, cela concerne les boulons de construction métallique et les chevilles, ainsi que les fixations de second-œuvre pour le bâtiment faisant partie d’un kit visé par le marquage CE. Remplace la DPC depuis le 1er juillet 2013.
Rugosité
Spécification relative à l’état de surface d’un objet, caractérisant les aspérités ou stries éventuellement présentes.
Rupture
Fracture intervenant à la fin d’un processus d’allonge- ment ou déformation d’une pièce soumise à des efforts localement supérieurs à ses limites de résistance aboutissant à la casse de la pièce.
Rupture brutale
Rupture rapide de type ductile ou fragile.
Rupture différée
Rupture brutale après montage d’une fixation de dureté supérieure à 320HV et soumise à des contraintes de traction, après un délai de quelques heures à quelques jours.
Rupture ductile
Rupture caractérisée par une importante déformation plastique préalable (allongement et striction apparents).
Rupture fragile
Rupture caractérisée par une déformation plastique préalable faible ou nulle.
Rupture intergranulaire
Rupture par décohésion des joints de grains.
Rupture par cisaillement
Rupture ductile d’un métal, ou les grains se rompent par glissement des plans cristallographiques sous l’action de contraintes de cisaillement.
Rupture par fatigue
Rupture par fissuration progressive d’une pièce soumise à des sollicitations cycliques.
Rupture semi–fragile
Rupture brutale intéressant généralement les pièces de grandes dimensions (plaques.,) se produisant avec peu ou pas de déformation plastique et présentant une surface de rupture caractérisée par des chevrons.
Rupture transgranulaire
Rupture survenant à travers les grains du métal.
S
Sacrificiel
Se dit d’un revêtement dont le métal de base s’oxydera avant le métal de la pièce sur laquelle il est déposé : Par exemple, Zinc sur Acier puisque le zinc s'oxydera avant l’acier, "se sacrifiant" ainsi - C'est pour cette raison que le zinc empêche l'acier sur lequel il est déposé de s’oxyder.
Sealer
Finition d’une fixation revêtue constituée d’une substance chimique (avec ou sans lubrifiant intégré) appliquée sur le substrat et formant une couche composite avec une couche de conversion, afin d’améliorer la résistance chimique, la protection contre la corrosion, etc. Pour les fixations, la couche de conversion est généralement à base de chrome (sous sa forme trivalente ou hexavalente).
Séchage
Procédé éliminant l’eau et/ou le solvant du revêtement, soit à température ambiante, soit par chauffage. Cette opération n’entraine pas de polymérisation ni de liaison chimique entre polymères.
Section résistante (symbole As)
Surface de la section de la partie filetée d’une fixation – pour une fixation à filetage métrique ISO, section généralement nominale car calculée à partir des cotes théoriques de filetage.
Ségrégation
Concentration de divers éléments dans certaines zones d’un matériau métallique (joints de grains notamment), ces concentrations sont en général liées au processus de solidification.
Serrage (opération)
Phase d’assemblage d’une fixation filetée où elle est entrainée en rotation avec mise en tension (par opposition au vissage), cette mise en tension résultant de l’action de vissage qui transforme un couple de rotation en force axiale par l’intermédiaire de l’hélice du filetage.
Serrage (résultat)
Résultat de l’opération de serrage, assurant la continuité et la tenue mécanique d’un assemblage : com- pression appliquée par les fixations sur les pièces serrées.
Sertissage
Process d’assemblage d’éléments de faible épaisseur par déformation mécanique à froid d’un métal (rabatte- ment de matière).
Shérardisation
Revêtement composé d’un alliage zinc-fer obtenu par tonnelage des fixations dans un mélange constitué de poussière de zinc et d’un matériau inerte, chauffé à une température inférieure au point de fusion du zinc (généralement aux environ de 400°C) La shérardisation fait partie des revêtements de zinc par diffusion thermique – du nom de son inventeur Sherard Cowper Cowles.
Six lobes externes Type d’entraînement extérieur hexalobé, pour vis.
Six lobes internes
(symbole TX) Empreinte de forme hexalobée, pour vis.
Six pans creux
(symbole HC) Empreinte de forme Hexagonale Creuse.
Solidité de tête
Ténacité de la tête et du raccordement sous tête, vérifiée soit par un essai de rabattement au marteau sur tas oblique, soit par un essai de traction avec cale biaise si la longueur de vis est suffisante pour pratiquer l’essai.
Sollicitation
Force extérieure agissant sur un assemblage.
Solution solide
Phase solide formée à partir d’un alliage et dont les pro- portions des composants peuvent varier d’une façon continue dans des limites plus ou moins étendues sans que la structure cristalline change.
Sommet de filet
Surface supérieure du filet (reliant deux flancs adja- cents), correspondant au diamètre de filetage le plus grand pour une vis au diamètre de filetage le plus petit pour un écrou.
Soudage
Procédé d’assemblage par fusion des matériaux (donc non-démontable), avec élément d’apport, qui assure ainsi une liaison par continuité de matière.
SPC Statistical Process Control
Maitrise statistique des procédés : Au travers de représentations graphiques montrant les écarts (en + ou en - ou en =) à une valeur donnée de référence, il sert à anticiper sur les mesures à prendre pour améliorer n'importe quel processus de fabrication industrielle (automobile, métallurgie, ...). Cette discipline utilise un certain nombre de techniques telles le contrôle de réception, les plans d'expérience, les techniques de régression, les diagrammes de Pareto, la capabilité, les cartes de contrôle, etc.
Spécification technique
Exigences techniques complètes et détaillées, sous forme écrite, souvent appelée « norme interne ».
Spectrométrie
Méthode physique d’analyse des éléments métalliques présents dans un volume précis, par détection des spectres de chacun des éléments par réfractométrie de radiations. Par exemple détermination de l’épaisseur d’un revêtement par fluorescence X.
ST
Symbole du filetage pour les vis à tôle, suivi pour la désignation du diamètre nominal de la fixation.
Stanal®
Type de revêtement (breveté et protégé) obtenu par immersion dans une poudre à haute température, afin d’éviter les phénomènes de grippage, notamment sur des produits en acier inoxydable.
Standard Convention
Règles et/ou prescriptions techniques, généralement élaborées entre industriels ayant des intérêts communs (aussi appelée Norme interne ou Spécification technique). Un standard n’est pas une norme : ce mot est souvent utilisé improprement en français car le terme anglais pour « norme » est « stan- dard ». Voir Normalisation et Norme.
STHC
Vis sans tête à six pans creux.
Striction (symbole Z)
Rétrécissement transversal du diamètre d’une fixation ou d’une éprouvette métallique soumise à un test de traction et localisé sur une partie de sa longueur – la striction caractérise la ductilité du matériau et elle apparaît au-delà d’un certain taux d’allongement (domaine plastique) - grandeur sans unité.
Strie (de fatigue)
Marques présentes à la surface d’une rupture par fatigue, observées au microscope électronique et indiquant la position du front de fissure après chaque cycle de sollicitation.
Style
Le style correspond à la hauteur d’écrou : - style 1 : écrou normal de hauteur minimale mmin ≥ 0.8D (hauteur ≈ 0.9D) – style 2 : écrou haut de hauteur mini- male mmin ≥ 0.9D (hauteur ≈ 1D) – style 0 : écrou bas de hauteur minimale 0.45D ≤ mmin < 0.8D. A chaque norme de produits correspond une seule hauteur d’écrou, donc un seul style. Le style ne donne pas lieu à un marquage particulier des écrous. Le style est désormais indépendant des caractéristiques mécaniques des écrous, liées uniquement à la classe de qualité.
Substrat
Matériau sur lequel un revêtement est directement appliqué. Dans le cas d’un revêtement monocouche ou pour la première couche d’un revêtement, le substrat est le métal de base.
Sulfonitruration
Traitement de surface afin d’obtenir un enrichissement en azote et en souffre.
Superalliage
Alliage pouvant être utilisé à très haute température et sous fortes sollicitations (mécaniques, thermiques, vibrations, chocs…) et dans le cas où une bonne résistance à l’oxydation est nécessaire.
Surangle
Distance entre les angles extérieurs d’une tête de vis (hexagonale, carrée) ou d’un écrou. Distance entre les angles d’une empreinte hexagonale creuse.
Surchauffe
Chauffage effectué dans des conditions de température et de durée telles qu’il se produit un grossissement exagéré du grain. Un métal surchauffé peut être régénéré par un traitement d’affinage structural.
Surface significative
Zone définie par accord entre le fournisseur et le client, considérée comme essentielle pour l’aspect et/ou les caractéristiques fonctionnelles de la fixation.
Surplat
Distance entre les faces extérieures planes parallèles d’une tête de vis (hexagonale, carrée), ou distance entre les faces planes parallèles d’une empreinte hexagonale creuse, déterminant la dimension de l’outil à utiliser pour le serrage.
Système d’assurance qualité des fixations
Système qui incorpore habituellement un plan de contrôle écrit comportant des dispositions de pré-développement, de production initiale et de pleine production, y compris la planification avancée de la qualité, l’amélioration continue, la prévention des défauts et les contrôles en court de fabrication des caractéristiques des fixations.
Système de revêtement
Combinaison de toutes les couches successives de matériaux du revêtement sur la fixation, incluant les finitions et lubrifications éventuelles.
T
Tapure
Fissure provoquée dans le métal par les effets immédiats ou différés d’un chauffage ou d’un refroidissement.
Tapure de trempe
Défaut de surface rédhibitoire apparaissant par suite de contraintes excessives pendant la trempe, se présentant généralement de façon irrégulière et erratique à la surface de la fixation.
Taraudage
Opération d’obtention d’un filetage intérieur directement par la fixation dans la pièce à assembler (par vis auto- formeuse, autoperceuse…), généralement par refoule- ment de matière.
Ténacité
Aptitude d’un matériau à absorber de l’énergie et à se déformer plastiquement avant de se rompre (résistance à la rupture brutale).
Tension
Effort orienté dans une pièce produisant une élongation de type traction ou compression – Effort axial installé dans une fixation filetée, exprimé en newton (N).
Test
Mot anglais – utiliser de préférence Essai.
Texture
On dit qu’un métal présente une texture lorsque ses grains sont orientés selon certaines directions préférentielles (écrouissage – grains écrouis).
Théorie d’Alexande
Analyse et principe de conception d’un assemblage vis/écrou publiée en 1977, base des normes ISO pour les fixations à filetage métrique ISO (ISOI 898-1, ISO 898-2…).
Thermodurcissable
Caractéristique d’une matière plastique constituée de macromolécules liées chimiquement entre elles de façon irréversible par l’effet d’une élévation de température.
Thermoplastique
Caractéristique d’une matière plastique constituée par l’enchevêtrement de macromolécules, se ramollissant sous l’effet d’une élévation de température et durcissant sous l’effet d’une diminution de celle-ci, et ce de façon réversible.
Tige réduite (fixation à…)
Fixation finie avec une partie lisse de diamètre ds, environ égale au diamètre à flan de filet d2.
Tige très réduite (fixation à…)
Fixation finie avec une partie lisse de diamètre ds, infé- rieur au diamètre à flan de filet d2.
Titane
(symbole chimique Ti) Métal blanc léger et dur résistant à la corrosion – utilisé en alliage pour stabiliser les aciers ou pur dans des applications de haute technologie – son coût limite son utilisation.
Tolérance
Niveau d’écart de mesure acceptable par rapport à un référentiel ou une norme.
Marge autorisée pour la réalisation d’une spécification – par extension, synonyme de spécification.
Tolérance (limites de…)
Valeurs spécifiées de la caractéristique dimensionnelle donnant les bornes supérieures et/ou inférieures de la valeur admissible.
Tolérance de filetage (classe de…)
Désignation alphanumérique indiquant la position et qualité de la tolérance (Voir Norme ISO 965). Par exemple 6g pour une vis, 6H pour un écrou.
Tolérance normalisée
Tolérance appartenant au système de codification ISO pour les tolérances sur les dimensions linéaires. Les degrés de tolérance normalisées sont désignés par les lettres IT suivies d’un nombre, par exemple IT7.
Tolérances (système ISO)
Système international normalisé de codification pour les tolérances basées sur le fait que les éléments formant un assemblage (arbre / alésage) soient de dimensions nominales identiques.
Tonneau (au)
Mode de réalisation en vrac d’un traitement de surface par rotation d’un tonneau immergé dans des bains successifs de traitement (traitement électrolytique). Cette technique est aussi utilisée pour améliorer un état de surface en mettant en rotation un tonneau rempli des pièces à traiter et de billes abrasives – Voir Revêtement au tonneau.
Top coat
Finition d’une fixation revêtue constituée d’une couche supplémentaire (avec ou sans lubrifiant intégré) appliquée sur le substrat afin d’obtenir les caractéristiques fonctionnelles souhaitées, telles que la maitrise de la relation couple/tension, une couleur, une résistance chimique, etc.
Torsion
Contrainte tendant à faire subir à une partie de pièce un mouvement de rotation par un couple de forces perpendiculaires par rapport à son axe, une autre partie au moins de la pièce restante fixe exprimée en N.m.– déformation résultant de cette contrainte.
Torx (empreinte)®
Empreinte à six lobes internes ou entraînement à six lobes externes (nom déposé).
Tournage
Opération d’usinage par enlèvement de matière sur un tour dont le principe consiste à combiner un mouvement de coupe tournant à la pièce et un mouvement ou une combinaison de mouvement de translation à l’outil.
Traçabilité
Aptitude à identifier un lot de fixations et les données de contrôles relatives à ce lot pour toutes les étapes de fabrication, au travers de la chaine de production et jusqu’au numéro de lot de la matière première et son analyse. La traçabilité amont permet de retracer toutes les étapes préalables à une livraison. La traçabilité aval permet de retracer l’ensemble des livraisons concernant un lot de fabrication, et donc de gérer une procédure de rappel en cas de détection de non-conformité.
Traction (force)
Sollicitation mécanique longitudinale tendant à allonger la fixation et à comprimer les pièces serrées.
Traitement
En fixation, opération de production ayant pour but l’amélioration des caractéristiques mécaniques, physiques ou esthétiques des pièces finales.
Traitement de surface
Traitement de modification en vue d’amélioration de la surface d’une pièce, par process physique, chimique ou électrochimique. Il agit sur la surface du matériau et a pour but l’obtention d’une dureté élevée sur celle-ci joint à une ténacité et une ductilité importante à cœur. Il peut également s’agir d’un traitement mécanique ayant pour but d’améliorer l’état de surface et les caractéristiques mécaniques superficielles. Pour les fixations, un traitement de surface destiné à la protection contre la corrosion est appelé le plus souvent « revêtement ».
Traitement électrolytique
Traitement de renforcement de la couche superficielle d’une pièce métallique par effet d’électrolyse sous courant électrique contrôlé.
Traitement thermique
Cycle d’opérations (chauffage, maintien en température, refroidissement contrôlé...) appliqué à un alliage métallique à l’état solide pour obtenir une transformation maitrisée de la structure du matériau, et donc des caractéristiques mécaniques, notamment pour les fixations. Voir Recuit, Trempe, Revenu.
Traitement thermochimique
Traitement thermique effectué dans un milieu convenablement choisi pour obtenir une modification en surface de la composition chimique du métal.
Traitement thermomécanique
Opérations associées de déformation plastique et de traitement thermique auxquelles l’austénite est soumise avant ou pendant sa transformation afin de conférer des propriétés particulières.
Trapézoïdal (filetage)
Type de filetage présentant des plats en dessus et fonds de filet.
TRCC
Vis à Tête Ronde et Collet Carré.
Tréfilage
Procédé de déformation permettant une réduction précise de la section d’un fil métallique, par traction par une machine à tréfiler à travers une filière lubrifiée (cela provoque un écrouissage du matériau). Souvent utilisé pour le fil machine avant frappe à froid.
Trempabilité
Capacité d’un alliage à subir de façon favorable une opé- ration de trempe thermique caractérisée par la formation de martensite produisant un durcissement du matériau le composant (aptitude relative d’un acier à éviter la formation d’agrégats ferrite – carbures – F+ C), lors de refroidissements de plus en plus lents.
Trempe
Procédé de mise et maintien à température d’une pièce à un niveau un peu supérieur à la température de trans- formation du matériau, suivi aussitôt d’une opération de refroidissement accéléré, et dans des conditions telles que le matériau soit dans un état hors d’équilibre (struc- ture martensitique formée à partir de l’austénite) après son retour à la température ambiante.
Trempe bainitique
Procédé de trempe effectuée au bain de sel, utilisé essentiellement pour les fixations en acier à ressort (pour clips, rondelles coniques, anneaux d’arrêt…).
Trempe centrifugée
Principe d’application d'un revêtement lamellaire en vrac ou à l'attache consistant à plonger les pièces dans le bain du produit à appliquer puis à retirer les excès du produit par centrifugation.
Trempe + revenu
Procédé de traitements thermiques contrôlés successifs utilisés pour les fixations (en acier avec éléments d’alliage ou en aciers alliés) afin de leur conférer les caractéristiques mécaniques spécifiées. Par exemple pour les vis de classe de qualité 10.9, les écrous de classe 12…
Trivalent
Se dit d’un Chrome 3 ou CR III.
Trou de passage (symbole dh)
Alésage dans les pièces assemblées permettant le passage du corps de la vis, du goujon ou de la tige filetée.
TUV®
Technische Überwachung–Verein - Organisme allemand de contrôle technique et de certification.
U
UNC
United National Coarse Norme américaine définissant les caractéristiques dimensionnelles de filetages à pas gros, identifié en nombre de filets au pouce – par extension filetage selon cette norme
UNF
United National Fine Norme américaine définissant les caractéristiques dimensionnelles de filetages à pas fin, identifié en nombre de filets au pouce – par extension filetage selon cette norme
UNI – UNI EN – UNI EN ISO – UNI ISO
Sigles identifiant les normes italiennes publiées par l’UNI et précédant le numéro de la norme
UNM
Union de Normalisation de la Mécanique - Organisme national français qui est, par délégation de l’Afnor, responsable de la préparation des normes françaises, européennes et internationales de la mécanique.
Usinabilité
Aptitude d’un matériau à être usiner dans des conditions optimales
Usinage
Opération de façonnage d’une pièce à l’aide d’une machine-outil par enlèvement de matière
Usure
Dommage causé à la surface d’une pièce, évoluant généralement par enlèvement progressif de matière et ce en raison d’un mouvement relatif de cette surface contre une autre surface en contact
Usure abrasive
Enlèvement de matière d’une surface lorsque des particules dures glissent ou roulent sur cette surface, sous pression. Ces particules sont étrangères au système ou proviennent d’une autre surface en contact avec la surface abrasée.
Usure adhésive
Enlèvement ou déplacement de matière, dû au soudage ponctuel de deux surfaces en contact sous pression, puis au cisaillement de cette microsoudure
V
Validation du document de contrôle
Confirmation par le représentant autorisé du contenu du document de contrôle avec approbation finale authentifiée par sa signature.
VDA
Verband Der Automobilindustrie - Union de l’Industrie Automobile – Organisme allemand définissant les standards à appliquer à l’industrie automobile allemande (par exemple en matière de qualité ou de logistique).
Vermicule
Microfissure à l’aspect d’un ver blanchâtre, observé à la surface des grains dans le cas de fragilisation par hydro- gène.
VHU
Directive européenne 200/53/CE « Véhicules Hors d’Usage », afin d’interdire ou restreindre l’utilisation de certaines substances dangereuses : chrome hexavalent, métaux lourds comme le plomb ou le cadmium. La fini- tion courante dite « bichromatée jaune » n’est donc plus autorisée pour les marchés concernés.
Vickers (dureté…)
Dureté déterminée à l’aide d’un pénétrateur en forme de pyramide à base carrée appliqué sous charge définie, par mesure des diagonales de l’empreinte indentée dans le matériau. Elle couvre toutes les plages de dureté et pour les fixations, elle fait foi en cas de litige.
Vieillissement
Modification des propriétés mécaniques d’un métal ou alliage, pouvant se produire à des températures proches de la température ambiante (migration d’éléments interstitiels – certains atomes, étrangers ou non à la matrice définie, pouvant se positionner de manière irrégulière dans celle-ci).
Vis
Elément de fixation mécanique démontable dotée d’un filetage complet ou partiel et comprenant un moyen d’entraînement en rotation et/ou d’immobilisation.
Vis à métaux
Elément de fixation à filetage métrique ISO extérieur, se distinguant entre : les vis entièrement filetées (parfois appelées « visserie »), les vis partiellement filetées (parfois appelées improprement « boulons » ou « corps de boulon »), les goujons, les tiges filetées et autres éléments similaires.
Vis à tôle
Vis à filetage espacé, destinée à être montée dans un trou pré-percé, essentiellement pour l’assemblage de tôles minces.
Vis autoformeuse
Vis dont le filetage et/ou l’extrémité permet la formation du taraudage par déformation dans une pièce préalablement percée lors du vissage, pour des matériaux plus ductiles que la vis elle-même (acier, aluminium, matière plastique). Le filetage réalisé peut être métrique ISO ou non.
Vis autoperceuse
Vis dont l’extrémité et/ou le filetage permet de réaliser le perçage d’un matériau plein ainsi que le taraudage lors du vissage, en une seule opération.
Vis autotaraudeuse
Vis dont le filetage et/ou l’extrémité permet la formation du taraudage par enlèvement de matière dans une pièce préalablement percée lors du vissage. Le filetage réalisé peut être métrique ISO, ou non.
Vis sans fin
Elément de transmission de mouvement transformant un mouvement de rotation en mouvement linéaire ou inversement (vis sans fin).
Vis sans tête
Vis à métaux sans tête et à empreinte ou à fente, entièrement ou partiellement filetée, destinée à être utilisée en compression (blocage, réglage…).
Vissage
Phase d’assemblage d’une fixation filetée où elle est entrainée en rotation sans apparition de tension (phase avant serrage). Le vissage peut être manuel (au moyen d’une clé par exemple), avec un outillage électroportatif ou automatique.
Vitesse de corrosion
Donnée statistique de la diminution d’épaisseur utile d’un revêtement ou matériau du fait de la corrosion, exprimée le plus souvent en microns par année (µm/an).
Voile blanc
Décoloration ou léger blanchiment des revêtements de zinc ou d’alliage de zinc, visible uniquement sur surfaces sèches, apparaissant lors d’essais de corrosion dans un délai court après le début de l’essai, et qui n’a pas d’incidence négative sur la résistance à la corrosion (elle ne progresse pas, contrairement à l’oxydation blanche).
W
Whitworth
Filetage à pas gros (BSW) ou à pas fin (BSF) à profil tri- angulaire à 55° défini dans les normes anglaises, caractérisé par un nombre complet de filets au pouce.
X
X
Symbole de l’empreinte à six lobes internes et de l’en- traînement à six lobes externes.
Z
Z
Symbole de l’empreinte cruciforme Pozidriv®.
Zamac
Alliage de zinc, aluminium et magnésium, avec ajout éventuel de cuivre, servant à la fabrication par surmoulage des têtes de vis, utilisées pour la couverture et le bardage des bâtiments.
Zéro défaut
Principe établissant un objectif suivant lequel aucune fixation présentant des défauts n’est admise dans un lot donné de fixations qui pourraient nuire à leur utilisation spécifiée.
Zinc
(symbole chimique Zn) Métal blanc bleuâtre, de faibles caractéristiques mécaniques, utilisé comme composant principal de revêtements de surface contre la corrosion - voir Galvanisation, Zingage.
Zinc lamellaire
Voir Revêtement de zinc lamellaire.
Zinc mécanique
Voir Shérardisation.
Zingage
Opération de traitement de surface en général de type électrolytique, à base de Zinc associé à d’autres éléments – résultat de cette opération.
Zone de raccordement tête-tige
Voir Rayon sous tête – zone d’une vis caractérisée par le rayon sous tête.
Zone de référence
Zone désignée de la fixation définie par la norme ou la spécification technique, sur laquelle est effectuée la mesure de l’épaisseur de revêtement.
Zone de tolérance
Zone dans laquelle doit se situer la mesure considérée pour respecter une spécification.
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